Etats-Unis : Donald Trump Jr publie des e-mails accusant la Russie d’avoir voulu aider son père

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  • 12 juillet 2017
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(CIO Mag) – Alors que le juge Robert Mueller nommé en mai dernier pour conduire l’enquête sur les piratages attribués à la Russie lors de la dernière présidentielle n’a pas encore livré ses résultats qu’un nouveau protagoniste de l’affaire entre dans la danse. Il s’agit du fils aîné de l’actuel président, Donald Trump Junior (photo). Ce mardi, celui que le Huffington Post présente comme l’enfant terrible qui pourrait coûter cher à son père, a publié sur twitter des e-mails montrant que la Russie voulait aider son père en influençant l’élection de novembre. Les courriels en question concernent un rendez-vous qu’il a eu en juin 2016 avec une avocate russe offrant des informations compromettantes fournies par le Kremlin sur l’adversaire du milliardaire, Hillary Clinton. “Le procureur général de Russie (…) a proposé de fournir à l’équipe de campagne de Trump des documents officiels et des informations incriminant Hillary et ses tractations avec la Russie, informations qui seraient très utiles à votre père”, indique l’un des e-mails cité par lemonde.fr. La volonté de l’équipe de Poutine devient plus claire lorsqu’on lit cet autre passage. “Ce sont évidemment des informations de très haut niveau et sensibles, mais qui font partie du soutien de la Russie et de son gouvernement à M. Trump”, écrit encore l’agent publicitaire britannique, Rob Golstone, représentant le chanteur russe Emin Agalarov dont la famille est très proche de celle du magnat de l’immobilier.

La publication de ces échanges dont Trump Junior dit que Trump senior n’était pas au courant fait suite à des articles du New York Times le week-end dernier soutenant que le fils a été averti de l’ingérence russe dans la campagne, ce qui, bien sûr, embarrasse fortement le président même s’il a aussitôt publier un communiqué pour saluer la “sincérité” de son fils aîné. Reste à savoir ce que ces révélations pourraient donner pour la suite de l’enquête et à quel point elles pourraient inquiéter le mandat de l’actuel occupant du Bureau Ovale. On sait que le procureur spécial, Robert  Mueller, poursuit son enquête sans compter que l’autre ex-directeur du FBI, limogé par Trump himself, James Comey, a déjà été entendu par le Sénat en plus du fait que quatre commissions parlementaires se sont saisies du dossier. Le président Russie dont Trump a serré la main ces derniers jours en Allemagne lors du G20 et avec qui il a discuté continue de nier l’implication de son pays tandis que le successeur de Barack Obama nie toute collusion. L’enquête, en plus de menacer sa présidence, pourrait déterminer les rôles de chacun dans cette affaire d’ingérence attribuée au Kremlin.

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Mais ils étaient beaucoup plus rapides et plus grands. Le peu de voitures qui circulaient encore étaient ultra sécurisées. C'est pourquoi la vitesse maximum autorisée avait été portée à 230km/h.

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