(CIO Mag) – Les Prix EDF Pulse Africa ont récompensé cinq entrepreneurs africains engagés dans le secteur énergétique. Objectif de l’entreprise française : soutenir la dynamique entrepreneuriale sur le continent et identifier de nouveaux partenaires potentiels pour le développement de projets énergétiques en Afrique.
Ils étaient dix. Dix entrepreneurs africains innovants, finalistes des prix EDF Pulse Africa. Jeudi 21 novembre, EDF a récompensé à Paris cinq lauréats engagés dans le développement énergétique du continent.
Le premier prix a été remporté par LIFI LED Côte d’Ivoire qui, avec son poteau Toteau, entend apporter connectivité et électricité aux 800 millions d’Africains qui en sont toujours privés. « Quand j’ai vu la qualité des autres projets proposés, des projets très innovants, j’ai vraiment douté de recevoir ce prix”, a confié Ange Frédérick Balma, CEO de LIFILED, faisant part de sa joie.
Les 2ème et 3ème prix ont été attribués respectivement à Energy Cycle (Togo) et Hydrobox (Kenya). Quant à la startup camerounaise Clean Energy Service, elle a remporté le prix coup de coeur d’ESCP Europe. Le prix spécial Boost by EDF a de son côté été attribué à Plentify (Afrique du Sud).
Pour cette troisième édition des prix EDF Pulse Africa, le concours a été élargi aux PME africaines de moins de 50 salariés. Au total, quelque 536 projets de 26 pays étaient en lice pour remporter les récompenses, des dotations allant de 5 000 euros à 15 000 euros, ainsi qu’un accompagnement pour développer les projets.
« La finale du concours n’est que le début de l’aventure car notre ambition est d’accompagner les porteurs de projets dans la durée et, le cas échéant, nouer des collaborations qui s’inscrivent dans la dynamique de développement de notre portefeuille d’activités en Afrique », a souligné Marianne Laigneau, Directrice Exécutive Groupe en charge de la Direction Internationale et présidente du jury EDF Pulse Africa.
Car, comme l’a souligné le vainqueur de cette édition, « La lumière pourra créer des ponts entre l’Afrique et le monde ».
Camille Dubruelh
