(Cio Mag) – Dans une interview accordée à la Dépêche de Brazzaville, Thierry Moungalla, le ministre des Postes et Télécommunications, annonce au minimum la suspension de la licence à l’entreprise de téléphonie mobile qui n’améliorera pas la qualité de ses services à la date du 30 juin 2015. Il prévient que cette sanction peut aller jusqu’au retrait pur et simple de cette licence.
Après un premier délai échu en décembre 2014, il semble que le gouvernement de Congo-Brazzaville, à travers le ministre des télécommunications, ne compte pas repousser ce délai. «Pour ma part, je considère qu’il s’agira de l’ultime délai que l’État accordera aux opérateurs pour se ressaisir», a-t-il prévenu, avant d’expliquer : «Il y a un an, comme vous le savez, l’État, à travers le régulateur a infligé une amende aux deux principaux opérateurs que sont Airtel et MTN. Il s’agissait-là de l’application des dispositions de l’article 171 de la loi du 25 novembre 2009 sur les communications électroniques. Dans le cas où malheureusement les choses ne s’amélioraient pas, je serais amené, après avis du régulateur, à proposer la prise des sanctions administratives prévues par l’article 172 de la loi précitée.»
Dans cet entretien le ministre Moungalla a fait remarquer que les réseaux sont largement dégradés, tous opérateurs confondus d’ailleurs. «Si ce n’est pas la difficulté pour avoir son correspondant au bout du fil, ce sont des problèmes de SMS, de réseaux, de coupures intempestives, et de ponction de crédit alors que vous n’avez pas passé d’appels », a-t-il souligné. D’autre part, il est constaté des problèmes sur l’Internet mobile. Cette somme de facteurs qui amenuisent la qualité des appels ne saurait passée sous silence.
