Microsoft 4Afrika, le stimulus de l’innovation africaine

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  • 30 janvier 2018
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Lorsque Microsoft lançait il y a un peu plus de quatre ans son programme “Microsoft 4Africa”, l’idée était de développer un accès abordable, des compétences et l’esprit d’innovation en Afrique. Femme expérimentée, l’Ethiopienne Amrote Abdella, directrice régionale de Microsoft 4Afrika, parle ici de son expérience avec les startups de l’écosystème Microsoft et revient sur les objectifs clés de Microsoft 4Afrika.

Par David GUEYE et Souleyman TOBIAS

Partie du World Economic Forum à Genève et de la Banque mondiale à Washington, Amrote Abdella a suivi, dès à son arrivée à Microsoft, l’engagement de la firme et les partenariats avec les startups. Depuis quatre ans, elle a rejoint Microsoft 4Afrika. Le projet qui vise à stimuler et accompagner l’innovation africaine peut aujourd’hui se targuer d’améliorer les conditions de vie d’environ 811 mille Africains et accompagner au moins 82 startups locales à développer leurs entreprises. Selon Amrote Abdella, Microsoft croit en l’Afrique et le but de Microsoft 4Africa est de « créer un accès abordable; développer des compétences de classe mondiale; et investir dans la technologie et l’innovation pertinentes au niveau local ». Car, l’avenir du continent peut être assuré et amélioré grâce à l’autonomisation des Africains par la technologie.

Depuis son lancement en 2003, Microsoft 4Afrika développe un plan stratégique et investit dans des startups, construits des partenariats avec des PME, des gouvernements, des ISV et des jeunes à travers le continent. Ceci, « tout en développant en même temps notre prochain marché adressable », souligne Amrote Abdella.

Un bilan qui fait rêver

C’est avec satisfaction que la Directrice régionale de Microsoft 4Afrika énumère les grandes réalisations du programme depuis quatre ans. Elle relève 15 projets de connectivité dans six pays. Des espaces télévisuels construits connectant écoles, centres de santé, universités, entreprises à Internet. Une première dans les pays ciblés. Microsoft 4Afrika, c’est aussi 700.000 PME dont 500.000 mises en ligne et consommant les services cloud de Microsoft. En quatre ans, le projet a pu améliorer la vie de 800 mille Africains ; plus de 400 jeunes de 20 pays ont obtenu des stages, avec un taux de 80 à 100% d’insertion sur le marché de l’emploi. Enfin, il est à noter le lancement d’AppFactories dans 11 pays. Des développeurs de ces pays ont pu bénéficier « d’une expérience de développement de logiciels dans le monde réel ; l’un de ces AppFactories s’adresse aux réfugiés et aux demandeurs d’asile au Malawi, leur permettant d’améliorer leurs moyens de subsistance », précise Amrote Abdella.

Revenant sur la technologie du cloud computing, elle indique que « Microsoft 4Afrika joue un rôle crucial pour permettre de proposer les bonnes solutions sur nos marchés ». Par ailleurs, « le cloud computing, transforme rapidement toutes les industries, de la santé à l’éducation, l’agriculture, les services financiers et les services gouvernementaux », poursuit la directrice régionale.

Microsoft4Africa Mawingu container

Les entrepreneurs africains, acteurs de l’innovation

Dans sa stratégie de développement, Microsoft 4Afrika place les entrepreneurs africains  au cœur de sa démarche. Et ce, pour une raison simple, confie Amrote Abdela : « Les entrepreneurs africains sont incroyablement innovants et résilients. Avec l’utilisation de la technologie mobile, ils continuent de se connecter et de fournir des services clés dans les domaines verts – de l’électricité aux soins de santé et aux prêts agricoles.» Ces entrepreneurs, proches de leurs zones d’impact, connaissent et comprennent au mieux les besoins des populations. Ce qui leur permet donc de créer des solutions adaptées.

Exemple de Gilbert Ngegtich

La technologie n’ayant de sens que par rapport aux problèmes résolus, l’entrepreneur africain, tel que défini par Amrote Abdela, est un partenaire viable pour Microsoft 4Afrika. Ainsi, Microsoft s’est engagée à encourager davantage cette innovation africaine. Microsoft 4Afrika se doit donc de « fournir aux entrepreneurs ce dont ils ont le plus besoin, notamment l’accès aux marchés, aux financements, à la technologie et aux compétences ». En outre, la compagnie américaine met à disposition des entrepreneurs, ses réseaux de partenaires : « des PME – des banques aux opérateurs télécoms – ce qui nous permet de combiner nos ressources et d’offrir aux PME les offres groupées et les services les meilleurs et les plus compétitifs », ajoute la directrice régionale de Microsoft 4Afrika.

AppFactory Malawi.

Microsoft 4Afrika : une démarche inclusive

La stimulation du développement africain par l’innovation implique d’autres paramètres. C’est pourquoi, Amrote Abdela invite par exemple la diaspora africaine à mettre ses compétences au service du continent. « Le support à distance est bon mais ce n’est pas suffisant. Je crois fermement que la diaspora a d’énormes possibilités de jouer un rôle clé dans la transformation du continent », déclare-t-elle. Avant de donner l’exemple que Microsoft développe avec le programme de volontariat international dénommé ” MySkills4Afrika”. Celui-ci permet à des Africains travaillant chez Microsoft d’encadrer des start-ups locales et de trouver des partenariats à des projets sur le continent.

« Nous croyons toujours en cette vision aujourd’hui, c’est pourquoi nous travaillons avec des start-ups pour apporter leurs innovations au monde. Les start-ups comme access mobile, qui travaille avec 4Afrika depuis 2014, ont déjà suscité un intérêt international », se réjouit la directrice régionale Amrote Abdela. Elle invite aussi à réduire le gap entre l’Afrique francophone et anglophone en proposant comme solutions, le partage des contenus grâce à la technologie, la traduction de la documentation, la collaboration et le partage d’applications qui connectent les entreprises les unes aux autres sur le continent.

Article paru dans CIO Mag N°50, Janvier-Février 2018

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Mais ils étaient beaucoup plus rapides et plus grands. Le peu de voitures qui circulaient encore étaient ultra sécurisées. C'est pourquoi la vitesse maximum autorisée avait été portée à 230km/h.

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