Au cours du deuxième trimestre de l’année 2024 (avril, mai, juin), le taux de pénétration de l’Internet au Burundi était évalué 23,36 %, tandis que celui des services financiers mobiles était à 55 %. Ces chiffres figurent dans le rapport récemment publié par l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT), qui présente un état du marché des services de communication dans ce pays.
(Cio mag) – Le régulateur burundais a publié l’observatoire du marché des services de communications voix, SMS, Internet et services financiers mobiles au Burundi pour la période d’avril, mai et juin, correspondant au deuxième trimestre de l’année 2024. Dans ce document, l’ARCT précise que les services financiers mobiles poursuivent leur croissance. A la fin de la période mentionnée, le nombre d’abonnements « aux plateformes de services financiers mobiles atteignait 7 152 826, correspondant à un taux de pénétration de 55 %. En termes de revenu mensuel moyen, ce secteur a généré 8 237 140 374 FBU », soit plus de 1 milliards de Franc CFA.
Trois opérateurs principaux
Ce document met aussi en évidence les tendances observées dans les secteurs des télécommunications. A la fin du mois de juin 2024, « le nombre total d’abonnements à la téléphonie mobile s’élevait à 7 987 392, soit un taux de pénétration de 60,98 % », lit-on dans le rapport. Le marché des télécommunications au Burundi est actuellement dominé par trois opérateurs principaux : Econet Leo, Viettel Burundi et Onatel.
Concernant l’accès à Internet, le nombre d’abonnements à l’Internet mobile a atteint plus de 3 millions durant la même période. « Le taux de pénétration de l’Internet au Burundi était estimé à 23,36 %. Le chiffre d’affaires mensuel moyen dans ce secteur est de 14 929 192 400 FBU », soit plus de 3 milliards de Franc CFA.
Les revenus générés par les différents secteurs présentés dans ce rapport témoignent de l’impact des services de communication sur l’économie burundaise. Depuis plusieurs décennies, les autorités du pays déploient des efforts pour réduire la fracture numérique et faire de la transformation digitale un pilier du développement national. A titre de rappel, en septembre, la société américaine SpaceX, spécialisée dans la fourniture d’Internet par satellite, a lancé ses activités au Burundi.
Pour plus de détails, consultez le rapport de l’ARCT ici.