Au cours de la deuxième conférence de presse qu’il a donné, le lundi 10 novembre 2014, au siège de l’institution, à Cocody (Abidjan), après la première intervenue quelques semaines après sa prise de fonction, le directeur des Opérations de la Banque mondiale (Bm) pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo, le Burkina Faso et la Guinée, Ousmane Diagana, a annoncé une innovation dans le cadre des réformes à venir : « la passation des marchés électroniques » pour plus de transparence dans la gouvernance des opérations économiques. Relayée par le quotidien gouvernemental, cette déclaration fait suite à la publication, il y a quelques mois, du rapport d’audit réalisé par l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) de Côte d’Ivoire. Lequel audit avait relevé « des dysfonctionnements » au niveau de la direction des marchés publics. Interpellé par la Bm, la direction des marchés publics promet une conférence de presse du ministère chargé du Budget.
L’élimination de la pauvreté dans la ligne de mire
Lors de ces échanges avec la presse, Ousmane Diagana est revenu sur les récentes rencontres de Washington, notamment les Assemblées annuelles du Fonds monétaires international (Fmi) et de la Banque mondiale, du 10 au 12 octobre dernier. D’autant que ces rencontres ont insisté sur les réformes de la Banque mondiale. Comme l’a exhorté le président de cette institution, Dr Jim Yong Kim. Selon le directeur des Opérations, celui-ci a fait remarquer, à ces rencontres, que « les progrès techniques et technologiques doivent favoriser l’élimination de l’extrême pauvreté d’ici 2030 », avec l’implication de la Bm.