62 % des Ivoiriens de plus de 18 ans ont un Smartphone

Une étude sur la digitalisation des ménages ivoiriens présentée par OpinionWay et Asensia Africa Group indique que 65% des Ivoiriens de plus de 18 ans sont équipés d’un Smartphone. Ce qui ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour les entreprises sur le marché national.

(Cio Mag) – C’est un indicateur qui situe l’importance des Smartphones dans la digitalisation croissante des ménages et des possibilités qui s’offrent aux entreprises sur le marché national. Selon les résultats d’une étude sur la digitalisation des ménages ivoiriens présentée ce jeudi, à Abidjan, par OpinionWay et Asensia Africa Group, 65% des Ivoiriens de 18 ans et plus sont équipés d’un téléphone mobile, dont 69% à Abidjan la capitale économique et 55% dans l’intérieur du pays. Pour OpinionWay, c’est un potentiel que les entreprises publiques comme privées exploitent ou sont en mesure d’exploiter pour proposer des services digitaux liés à l’utilisation du téléphone.

« Cela se voit non seulement au niveau des équipements mais aussi au niveau des différents usages qui sont en train d’être faits », a commenté le responsable des études quantitatives chez OpinionWay, Ronnel Ntahdui. « Ce sont des chiffres qui marquent le passage vers les usages digitaux en ce qui concerne les divertissements, les services utilisés sur internet, notamment les recours aux services administratifs, la musique, les jeux, l’achat, la vente, l’éducation, la formation », a-t-il ajouté.

Des innovations dans l’éducation

Les résultats de cette étude révèlent par ailleurs que les internautes aimeraient contacter les services après-vente via les réseaux sociaux. Et que les secteurs où ils attendent le plus des entreprises en termes d’innovation sont l’éducation (31%), les démarches administratives et les services de la vie courante (27%), la santé (23%) et les transports (4%).   

« Nous avons pu voir que 45% des personnes étaient intéressées à pouvoir contacter des entreprises, des commerçants, voire tout ce qui est service client d’une entreprise au travers des réseaux sociaux, de l’internet pour pouvoir bénéficier de réponses à leurs réclamations, et c’est quelque chose d’important sur laquelle les entreprises, certes, travaillent déjà mais ont encore beaucoup à faire », a poursuivi Ronnel Ntahdui.

Cette présentation a été suivie de panels ayant permis de découvrir des métiers à mi-chemin entre le business et le social. Il s’agit notamment de WiAssur, un outil omni-canal qui permet d’accompagner les ménages dans le choix d’une assurance grâce à un comparateur de prix. Ou encore de Clikodoc Afrique qui, en plus de donner la possibilité aux utilisateurs de prendre des rendez-vous à distance avec le personnel soignant, permet la télé-consultation et la télé-expertise.

Ces innovations, aux nombreux avantages liés notamment à la digitalisation au quotidien, auront pour conséquence d’apporter les services administratifs aux populations à faible revenu ou celles vivant dans les zones enclavées.

« La digitalisation demande un écosystème des startups et des métiers ; il faut réduire la fracture numérique pour que cette digitalisation marque le plus d’Ivoiriens sans faire de distinction entre les riches et les moins riches », a ainsi déclaré Sophia Gnassounou, co-fondactrice des Adicoms Days.

Anselme AKEKO

Responsable éditorial Cio Mag Online
Correspondant en Côte d'Ivoire
Journaliste économie numérique
2e Prix du Meilleur Journaliste Fintech
Afrique francophone 2022
AMA Academy Awards.
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