(CIO Mag) – Les espions du service fédéral de sécurité de la fédération de Russie n’ont rien à voir avec l’assaut cybercriminel massif dirigé contre Yahoo en 2014. C’est en substance la mise au point qu’aurait faite le Kremlin. “Nous avons répété à plusieurs reprises qu’il ne pouvait y avoir aucune discussion sur une implication officielle de n’importe quel bureau russe, y compris le FSB, dans des cyberactivités illégales”, a déclaré hier Dminitri Peskov, le porte-parole de la Russie repris par Lemonde.fr.
Cette sortie fait suite à l’inculpation mercredi de quatre personnes dont deux membres des services de renseignements russes par la justice américaine. L’un des espions du Kremlin poursuivi par Washington fait face dans son pays à des accusations de haute trahison pour collaboration présumée avec la CIA. Le communiqué du ministère américain de la justice suspecte les deux agents russes inculpés d’avoir notamment payé des “pirates informatiques criminels” pour s’infiltrer dans des boites mail de journalistes, responsables gouvernementaux ou encore salariés d’entreprises privées russes ou autres, comme l’explique le site du journal Le Monde.