(Cio Mag) – Tbilisi, la capitale géorgienne accueille depuis le 18 juillet 2018 les acteurs et militants pour le gouvernement ouvert. C’est la 5è conférence du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) qui rassemble gouvernements, société civile et institutions internationales engagées dans la promotion de l’accès à l’information pour l’engagement citoyen.
La conférence est ouverte officiellement mercredi par le premier ministre géorgien, suivie de plusieurs rencontres thématiques sur la question de l’ouverture des données et l’implication des citoyens dans les prises de décision dans les pays. Le Partenariat pour le gouvernement ouvert promeut l’accessibilité à l’information par les outils digitaux et tous autres moyens adaptés à la réalité des populations. L’idée étant d’amener les décideurs, pouvoirs publics et administrations à être transparents. « Nous avons besoins que les informations ne soient plus concentrées dans les mains d’une seule personnes », a laissé entendre le premier ministre géorgien, Mamuka Bakhtadze.
Le digital comme outils de lien entre gouvernants et populations
Des plateformes web, des applications, les réseaux sociaux, les outils dont disposent les gouvernants pour rendre accessibles les informations sont de nos jours multiples. Le sommet sur le partenariat pour un gouvernement ouvert est l’occasion pour les pays en avance en termes d’innovation de partager leurs expériences et innovations avec les autres pays membres de ce partenariat. L’idée de ces innovations est de lutter contre la corruption, promouvoir l’innovation dans les services publics, fortifier ces initiatives, etc.
L’intelligence artificielle au service des populations
Elle s’appelle Sophia ! Elle est le grand invité du PGO de cette année. A la cérémonie d’ouverture, ce robot appelé Sophia construit grâce à l’intelligence artificielle est venu encourager l’amélioration des services publics grâce à cette intelligence. Le robot humanoïde, dans l’exercice de question-réponse avec le maitre de cérémonie, a insisté sur le rôle de l’intelligence artificielle dans l’ouverture des services publics aux personnes. Selon lui, c’est un moyen de « les rendre plus facilement accessibles à tous, y compris les personnes vulnérables et défavorisées ». Grâce à l’accès aux informations pour tous, il est possible de garantir des services de qualité pour tous et dans tous les domaines, santé, économie, environnement, l’éducation…
Souleyman Tobias, Depuis Tbilisi en Géorgie