(CIO Mag) – Plusieurs sites Internet critiques à l’égard du régime du président Theodoro Obiang Nguéma étaient de nouveau disponibles mercredi après avoir été rendus inaccessibles pendant plus d’un an. C’est donc un événement dans ce pays habitué des faits. Selon le correspondant de l’Agence France Presse (AFP) repris par le site de France 24, seul le site de Citoyens Pour l’Innovation, le principal parti de l’opposition équato-guinéenne était inaccessible sans utilisation d’un système de réseau privé virtuel permettant de contourner les blocages.
Le réseau social Facebook faisait partie des plateformes ciblées. La mesure a été prise et même appliquée depuis la veille des élections législatives, sénatoriales et municipales du 12 novembre 2017. Quant à WhatsApp et un autre réseau social de messagerie, précise France 24, ils ont pu être rétablis en mars dernier. Depuis mai 2013, les opérations de blocage interviennent régulièrement en Guinée Equatoriale. La première fois, cela avait coïncidé avec l’annonce d’une manifestation d’étudiants dans un contexte électoral. Le gouvernement avait alors invoqué un “virus” pour justifier les blocages.
Elimane