(CIO Mag) – Africell, Airtel, Orange et Vodacom, les opérateurs télécoms en République Démocratique du Congo, sont irrités par le mécanisme de contrôle des flux téléphoniques (appels, SMS et données) qui leur sera appliqué, et se sont fendu d’un communiqué pour le dénoncer.
« Le mécanisme de contrôle, encours d’être mis en place par les autorités publiques, ne respecte aucune norme internationale de contrôle de flux, notamment en matière de conformité du processus, de la charge du contrôle et de la confidentialité des données », s’insurgent les sociétés de télécommunications dans un document repris par Actualité.
Celui-ci indique que ces entreprises « consentent volontairement au contrôle du pouvoir public », et qu’elles « sont respectueuses des lois et règlements du pays où elles opèrent ». Cette pratique n’étant pas seulement applicable aux entreprises implantées en RD Congo, mais une obligation à laquelle elles sont tenues en leur qualité de filiales de groupes internationaux.
Cependant, ces opérateurs considèrent que le mécanisme de contrôle qui leur sera appliqué est susceptible d’accroître de manière « déraisonnable les prix des services de téléphonie mobile avec un impact négatif sur le pouvoir d’achat des consommateurs ainsi que sur le développement du secteur et, ultimement, sur les recettes de l’Etat ».
Pour autant, ce communiqué n’en dit pas plus sur le mécanisme de contrôle en question et comment va-t-il surenchérir le coût de la vie en RD Congo. CIO Mag y reviendra dans une prochaine publication.
Anselme AKEKO