(CIO Mag) – Alors qu’une rumeur fait état de la publication d’un rapport rédigé par d’anciens présidents de la République africains dont le Nigérian Olusegun Obsanjo et le Ghanéen John Dramani Mahama pour prévenir contre d’éventuels coupures d’Internet au Sénégal le 24 février, jour de la présidentielle, la Sonatel est sortie de son silence pour apporter des assurances aux citoyens – électeurs.
L’opérateur historique qui commercialise la marque Orange annonce “n’avoir reçu aucune consigne particulière et s’attache en cette période électorale comme lors de tout événement significatif, à renforcer ses réseaux partout où cela le nécessite”. La Sonatel, interpelé par la radio dakaroise iRADIO, se dit “engagée à l’excellence de tous ses services pour tous ses clients”.
Mieux, dans la réponse faite par le directeur de la communication institutionnelle et des relations extérieures, l’on apprend que le groupe est prêt, comme à chaque occasion, à faire bien fonctionner ses réseaux, y compris dans des périodes où la demande augmente et peut conduire à une saturation des réseaux de données”.
Le document intitulé “West Africa Elections” qui évoque des risques liés à une éventuelle coupure d’Internet au Sénégal s’est inspiré visiblement de la situation au Nigéria où la présidentielle a été reportée d’une semaine pour se tenir samedi prochain. Olusegun Obsanjo et ses pairs mentionnent que les services de sécurité notamment s’étaient opposés à un projet de bloquer le trafic Internet le jour-même des élections générales dont la présidentielles.
Régulièrement depuis le 31 août 2018, l’Association des usagers des TIC (ASUTIC) et d’autres organisations alertaient sur une possible coupure d’Internet au Sénégal ce 24 février, date à laquelle les Sénégalais sont appelés aux urnes pour désigner leur président de la République. Pour cette élection, Macky Sall, le sortant, fera face à quatre candidats de l’opposition.
Elimane, Dakar