(CIO Mag) – L’accès au haut débit en Afrique ne peut être que bénéfique pour le continent, mais a un coup lourd. La Banque Mondiale l’évalue à 100 milliards de dollars d’investissements. Tel est le constat du nouveau rapport présenté à l’occasion des assemblées annuelles du groupe qui plaide pour des mesures urgentes afin de combler le retard en matière de connectivité, non sans définir les actions qu’il va poser pour y arriver.
Lire aussi” La Banque mondiale présente son rapport pour doubler la connectivité universelle en Afrique
Pour les experts et autres spécialistes, “garantir un accès universel au haut débit signifie, pour les pays africains, connecter plus d’un milliard 1 million d’individus supplémentaires”, note le rapport, en précisant que c’est une ambition “qui exigera des efforts inédits et concertés des gouvernements , du secteur privé, des partenaires au développement et de la société civile”. Le vice-président de la Banque Mondiale, Makhtar Diop a fait savoir que beaucoup d’emplois pourraient en découler.
Sauf que la connexion des populations ne se limite pas aux seules infrastructures, le rapport préconise qu’on s’intéresse également au capital humain, ce qu’il appelle les compétences numériques des usagers et la création de contenu local, “sachant qu’entre 2 et 4 % des investissements devront par ailleurs viser la mise en place d’un cadre réglementaire adapté”. L’institution note pour finir que les organismes publics doivent réglementer le secteur et garantir un accès ouvert et concurrentiel au marché.
Elimane