(CIO Mag) – Le Sénégal regorge d’inventeurs, d’innovateurs, de start-up, d’incubateurs, d’accompagnateurs, pour ne citer que ceux-là, mais peine à offrir une bonne visibilité sur ces différents acteurs et l’écosystème. Des grands noms du secteur comme Eva Sow Ebion, ancienne responsable à CTIC Dakar veulent inverser la tendance en mettant au point une cartographie pour trouver l’information pertinente et en temps réel. C’est tout le sens de cette rencontre qui a mobilisé le milieu numérique sénégalais le temps d’un après-midi. Cela s’est passé jeudi 21 novembre à la Place du Souvenir Africain, sur la Corniche.
“L’année dernière, près de 2500 start-up ont été identifiées, même si nous estimons que les incubateurs ne répondent qu’à 10 % de la demande d’accompagnement. Le Sénégal compte aujourd’hui une trentaine d’acteurs dédiés à dynamiser les start-up et à donner aux entrepreneurs le cadre idéal pour définir leur stratégie, trouver le bon modèle et redimensionner leur activité”, explique Madame Ebion, accompagnée (gauche) de responsables du Britich Counsil de Dakar, tout en expliquant que l’objectif de ce workshop, est de “consolider ensemble les informations sur les organisations de notre écosystème ayant pour mission de soutenir les petites entreprises, les start-up et les entrepreneurs”.
Ce vaste chantier lancé officiellement dans le cadre de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat qui s’achève ce samedi arrive dans un contexte où le Sénégal va bientôt disposer de son Start-up Act à l’image de la Tunisie. Le projet de loi a déjà été adopté en réunion du conseil des ministres, avant son passage à l’Assemblée nationale. Le document qui suscite beaucoup d’espoir pour les start-up notamment promet d’alléger la fiscalité, une problématique majeure pour toute entreprise débutante et qui se confronte aux rigueurs du marché et de la formalisation.
Elimane, Dakar