En lançant une entreprise d’assurance-vie et en allant au-delà de la couverture d’assurance obsèques qu’il promeut initialement, l’opérateur de télécommunications sud-africain Telkom rejoint la sphère concurrentielle des services financiers.
(CIO Mag) – “Ces dernières années, Telkom a opéré un virage stratégique vers la distribution numérique, ce qui la place dans une position idéale pour distribuer des produits d’assurance en utilisant sa structure numérique et sa propriété intellectuelle considérables », a déclaré Sibusiso Ngwenya, directeur général de Telkom Financial Services dans une note récente.
Avec d’autres opérateurs de téléphonie mobile en Afrique du sud, l’entreprise partiellement détenue par l’Etat vise l’exploitation de 11 millions de nationaux sans comptes bancaires. Ce, afin de leur fournir des prêts et d’autres offres financières. Il est aussi question d’étendre les applications de paiement mobile aux marchés en ligne afin d’exploiter leur réseau et leur clientèle.
Telkom proposera des prêts aussi aux entreprises et lancera un service de portefeuille numérique pour l’achat des produits et le paiement des services via son application Yep. Mais aussi à travers d’autres espaces de transactions numériques.
Il est également rapporté par l’agence de presse Reuters que cet opérateur compte désormais un peu plus de 20% de revenus liés à la téléphonie fixe, grâce à la diversification de ses sources de revenues. Les revenus générés par ce secteur était estimé à 56% en 2013.
La nouvelle offre de services financiers du groupe sera souscrite par Guardrisk, fournisseur de solutions de gestion des risques et d’assurance captive cellulaire.
MTN, Vodacom et d’autres figures de la Fintech constituent les concurrents de Telkom dans cette nouvelle lancée.
Aurore Bonny