La société américaine, spécialisée dans la gestion de bases de données et l’édition de logiciels professionnels, inaugure son premier « Oracle Lab » en terre africaine. La nouvelle structure, située au sein de Casanearshore Park à Casablanca, fait partie d’un large réseau R&D d’Oracle, qui compte déjà 11 sites différents à travers le monde.
(Cio Mag) – La nouvelle unité de Casablanca accueillera près de 100 chercheurs, qui utiliseront le cloud d’Oracle et ses toutes dernières technologies d’IA ou de Machine learning (apprentissage automatique). Le but étant de fournir des solutions innovantes aux entreprises, aux organisations scientifiques et au secteur public.
L’équipe de chercheurs collaborera avec l’ensemble de l’écosystème technologique marocain, afin de développer des solutions de pointe destinées à soutenir l’identification, l’exploration et le transfert de nouvelles technologies. Grâce à cette dynamique, la société américaine espère accompagner ses clients dans l’optimisation de leurs activités.
Pour ce faire, Oracle se basera sur le déploiement de programmes ultraciblés pour le recrutement de nouvelles compétences. Le groupe compte réaliser des recherches conjointes avec des universités locales et travailler de manière constante avec l’écosystème des jeunes entreprises marocaines. “Une aubaine pour les talents marocains qui pourront contribuer à la création de solutions technologiques de pointe”, selon le ministre marocain en charge de l’investissement, Mohcine Jazouli.
L’inauguration de ce nouveau laboratoire de recherche intervient dans le cadre de la première visite, au Maroc et en Afrique, de la PDG d’Oracle. Safra Catz espère que le nouveau centre d’Oracle à Casablanca “permettra au groupe d’accéder à un vivier exceptionnel de talents, pour fournir à ses clients de nouvelles technologies de pointe”.
De son côté, Hassan Chafi, vice-président de la recherche et du développement avancé au sein d’Oracle Labs, affirme que “la mission des Oracle Labs est d’aider à identifier, explorer et transférer les nouvelles technologies qui ont le potentiel d’aider à résoudre les plus grands défis auxquels sont confrontés les entreprises et les gouvernements à travers le monde”.
Et d’ajouter que “la plupart des ingénieurs au Maroc possèdent, en plus de leurs compétences technologiques exceptionnelles, la capacité de parler trois langues différentes et se caractérisent par leur grande ouverture et par leur créativité. Cela fait d’eux les personnes idoines pour le développement de nouvelles technologies qui joueront un rôle significatif dans une société mondialisée qui évolue à vitesse grand V”.