Africa Global Logistics (AGL) a procédé, ce lundi 18 mars à Abidjan, au lancement des activités de “YIRI”, un centre d’innovation régional ayant vocation à accompagner les transformations digitales de la logistique de l’Afrique, en stimulant l’innovation chez AGL.
(Cio Mag) – « Aujourd’hui est un jour tout particulier pour Africa Global Logistics qui ambitionne d’être au cœur des transformations numériques en Afrique. Je suis particulièrement fière de voir ce projet prendre vie », s’est réjoui Asta-Rosa Cissé, Directrice régionale Côte d’Ivoire – Burkina Faso. Indiquant que “YIRI” est une preuve de la vision d’AGL de contribuer à la création d’un écosystème vertueux où l’innovation et la créativité prospèrent, où les jeunes talents sont nourris et ont les idées les plus audacieuses pour transformer leurs rêves en réalité.
Asta-Rosa Cissé a déclaré que YIRI a pour vocation de stimuler l’innovation auprès des collaborateurs d’AGL, de ses clients et des universités mais aussi d’accompagner le développement des start-ups en Afrique.
« Il s’agira d’y favoriser l’innovation, contribuer à la croissance économique africaine, encourager l’entrepreneuriat sur le continent, promouvoir l’adoption des technologies émergentes et favoriser la création d’emploi ainsi que le développement des compétences locales », a précisé la Directrice régionale.
L’innovation au service de la logistique
En langue Bambara, “YIRI” fait référence à l’arbre majestueux qui offre un abri, un espace de rencontres, d’émulation et d’accueil. Pour Asta-Rosa Cissé, il symbolise un lieu de réflexion, de concertation où sont prises les décisions les plus importantes de la société ; un endroit où les contradictions s’expriment, où les idées s’entrechoquent et laissent émerger les solutions les plus innovantes, permettant in fine de faire progresser toute la société.
Bâti au cœur de la commune de Marcory, à Abidjan, YIRI abritera des espaces modulables et collaboratifs. Il se veut être un cadre propice à la créativité et à l’exploration d’idées nouvelles susceptibles d’avoir un impact positif sur l’industrie de la logistique en Afrique. Plusieurs programmes spécifiques d’accompagnement y seront lancés pour permettre aux jeunes d’acquérir les connaissances, les compétences et les aptitudes nécessaires à l’idéation et à la mise en œuvre des projets de digitalisation. Il offrira en outre une programmation diversifiée, ouverte au grand public, incluant des conférences thématiques, des concours de pitch, des challenges d’innovation ainsi que des masterclass autour des centres d’intérêt de la digitalisation.
Accélération
« Le lancement de YIRI est une étape cruciale dans le cadre de la mise en œuvre de notre stratégie d’entreprise “Au cœur des transformations de l’Afrique”. Cette plateforme collaborative entre les étudiants, les start-ups, les collaborateurs et les clients d’AGL sera un véritable creuset d’où émergeront des solutions innovantes, adaptées aux réalités spécifiques de notre continent et respectueuses de l’environnement. Notre credo est de permettre l’accélération des start-ups », a souligné Fatou Diomandé, nommée Responsable du Centre d’innovation d’Abidjan.
Contribution aux efforts des Etats africains en général et de la Côte d’Ivoire en particulier pour favoriser l’insertion professionnelle, YIRI bénéficiera de la densité des installations et compétences portuaires, logistiques, maritimes et ferroviaires d’AGL, des centres de formations de l’entreprise et du programme de mécénat d’AGL présent dans 47 pays en Afrique mais également à Haïti et au Timor.
Pour le consortium ivoirien #CI20 – collège d’entreprises de l’innovation ayant contribué à la réalisation de YIRI de bout en bout – le lancement de ses premières activités est un aboutissement heureux. « Ce centre est très important parce qu’il a été co-construit avec les acteurs de l’écosystème », a déclaré Steven Bédi, président du #CI20. Bien au-delà de cette collaboration dont il se félicite, Steven Bédi note que c’est pour la première fois qu’un incubateur propose une grande surface d’accès au marché. « Une startup qui est incubée à YIRI a 47 marchés potentiels où elle peut se déployer, et ça ce n’est pas rien. »