(CIO Mag) – Présent au Burkina Faso à travers l’Office national des télécommunications (Onatel-sa), l’opérateur Maroc Télécom n’en a pas encore fini avec les formalités douanières et administratives liées à la fusion intervenue en 2011, entre Onatel-sa et Telmob. L’opération de fusion ayant comporté une transmission de patrimoine, Onatel-sa se devait, selon l’administration douanière, de satisfaire à ses obligations fiscales en réglant un certain nombre de taxes et droits de douane non négociables. Des droits auxquels la filiale de Maroc Télécom se serait soustraite ces dernières années, ce qui a conduit à un litige.
D’après la Tribune, cette somme s’élève à 7,02 milliards de F CFA. Et c’est son remboursement qui est réclamé aujourd’hui par le Gouvernement du Burkina Faso à travers le ministère de l’Economie et des Finances. mais ce n’est pas tout, puisque selon notre source l’Etat burkinabé envisage d’ouvrir des discussions avec le Top management d’Onatel-sa en vue de fixer le montant des amendes conformément aux dispositions légales régissant le secteur des télécommunications.
Depuis le 29 décembre 2006, Maroc Télécom est l’actionnaire majoritaire de Onatel-sa avec 51% des parts de l’entreprise. L’Etat burkinabè en détient 23%. Les actions restantes sont réservées à l’actionnariat public (20%) et au Personne (6%). Leader des télécommunications au Burkina Faso, son chiffre d’affaires 2015 est estimé à 144,774 milliards de F CFA.
Anselme AKEKO