(CIO Mag) – Aitken, c’est le nom donné au supercalculateur qui va désormais être au cœur des recherches de la NASA pour 2024. L’agence américaine qui prépare son retour sur la lune a annoncé la conception de ce géant calculateur. Assemblée par la branche commerciale de HP, selon l’agence espagnole Xataka, ce super ordinateur n’est pas pour l’instant, en termes de capacité, le plus puissant au monde. En effet, Aitken, c’est une puissance de 3,69 pétaflops. Ce qui est évalué à environ 221 To de stockage. Avec 1150 nœuds et 46 080 cœurs, la NASA assure que le supercalculateur est appelé à évoluer dans le temps.
Pour la réussite des recherches de la mission baptisée Artemis, Aiteken a été conçu notamment pour être moins énergétivore. Selon nos confrères espagnols, même si Aitken à ce jour n’est pas le plus puissant au monde, il est sera capable d’exercer les mêmes tâches que le dernier des calculateurs.
Au-delà d’Artemis
Aitken ne servira pas qu’à la mission Artemis. D’abord, la NASA espère accueillir environ 1500 chercheurs autour du développement du superordinateur. Le but est de le rendre polyvalent pour d’autres usages. La NASA tentera de lui intégrer l’installation Electra. Mise au point depuis trois ans, cette dernière a permis à l’agence spatiale américaine d’économiser 2 millions de kilowattheures d’énergie, révèle l’agence Xataka.
Aitken, une fois l’installation Electra embarquée, servira à faire des simulations pour la prochaine mission sur la lune. Il est également appelé à embarquer seize autres modules supplémentaires. « L’installation modulaire réduit considérablement la quantité d’électricité et d’eau nécessaire au refroidissement des installations de calcul intensif traditionnelles », souligne l’agence. De quoi renforcer la capacité d’Aitken et même en faire un géant datacenter pour la NASA.
Souleyman Tobias