Application, signature électronique, formation : comment l’Algérie taille sa route dans l’e-administration

(CIO Mag) – Permettre aux citoyens d’obtenir rapidement leurs pièces et documents d’état civil dans un environnement sécurisé et fiable. Un objectif, mieux, une nécessité pour l’Algérie qui pose, pierre après pierre, les bases d’une administration électronique (e-administration) en vue de l’amélioration du service public. Un service public plus efficace, moins coûteux et plus soucieux de la protection de l’environnement.

Dernière initiative en date dans ce processus de modernisation, la loi sur la signature électronique. Un pas de plus, qui permettra au citoyen de se faire délivrer ou retirer ses pièces d’état civil via Internet, comme expliqué par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, jeudi dernier à Alger, au cours d’une séance de l’Assemblée populaire nationale (APN) rapportée par Radioalgerie.dz.

Noureddine Bedoui en a profité pour rappeler quelques résultats obtenus dans le sillage de la signature électronique. Il s’agit notamment de l’ouverture d’un site électronique qui permet aujourd’hui à l’usager de l’administration publique de télé-demander sa carte d’identité nationale biométrique et son passeport biométrique. Des pièces qu’il pourra récupérer en se déplaçant dans le service chargé de les délivrer.

Selon le représentant de l’Exécutif, une application informatique a été installée à cet effet sur le portail web du ministère de l’Intérieur. Objectif ? Faciliter l’accès aux informations utiles pour la constitution de dossiers en vue de l’obtention de ces pièces. L’application a ceci d’avantageux qu’elle permet au demandeur d’affecter à ses dossiers, les coordonnées des structures concernées.

Au titre des réformes, M. Bedoui a également évoqué l’informatisation du régistre d’état civil dans les municipalités d’Algérie. Ce qui a permis de simplifier et accélérer la délivrance des extraits d’actes de naissance, de mariage et de décès.

“Le passage à l’administration électronique est une nécessité incontournable”, selon les termes du ministre. Cela implique une ressource humaine bien aux faîtes des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Aussi la formation aux TIC apparaît-elle comme une donnée primordiale aux yeux de Noureddine Bedoui qui annonce que son département en tiendra compte à l’avenir dans la promotion des agents.

Anselme AKEKO

Anselme AKEKO

Responsable éditorial Cio Mag Online
Correspondant en Côte d'Ivoire
Journaliste économie numérique
2e Prix du Meilleur Journaliste Fintech
Afrique francophone 2022
AMA Academy Awards.
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