Le Cycle supérieur de formation en Intelligence Artificielle et New Space en Afrique (CSIANSA) qui a ouvert ses portes au Bénin ce jeudi 24 février est destiné aux chefs d’entreprises et aux cadres de haut niveau du continent.
(Cio Mag) – L’extension des technologies numériques apportent de nouvelles solutions innovantes pour le développement durable des Etats. Avec sa forte propension, l’Intelligence artificielle (IA) est un processus permettant d’imiter l’intelligence humaine pour la création et l’application d’algorithmes exécutés dans un environnement informatique dynamique. Couvrant un nombre incalculable d’applications, le New Space rassemble les opérateurs privés qui font bénéficier au spatial traditionnel, des innovations et des technologies issues d’autres secteurs tels que le numérique, le Big Data ou l’aéronautique.
Ces deux progrès technologiques représentent des vecteurs d’innovation pouvant favoriser une interconnexion entre les pays Africains et l’Europe. C’est donc pour permettre de futures coopérations entre ces pays ou continents que l’Agence francophone de l’IA (AFRIA) a initié avec le Fonds de dotation des hauts cadres, AMICHEMI, et l’opérateur français du New Space, Prométhée, le Cycle supérieur de formation en IA et New Space en Afrique.
La formation se déroulera en 8 séminaires en français et en anglais dans plusieurs pays d’Afrique. Elle va s’étendre de février à décembre 2022 et portera entre autres sur la gouvernance de l’IA et du New Space, les applications du big data géospatial pour l’environnement, l’économie et les cultures ou les stratégies et politiques spatiales en Afrique contemporaine.
Grâce à la présence d’experts de haut niveau dans le domaine du big data, de l’IA et du New Space, les participants vont acquérir des compétences transverses clés dans le domaine de la pensée critique sur les systèmes, créativité Data, collaboration agile IA, communication prudente IA, connaissances digitales. Ils seront également formés sur l’analyse et la compréhension des méthodes de travail dans les entreprises et dans les structures de l’Etat. Ces compétences positionneront mieux l’Afrique dans l’écosystème mondial de la tech.