Les questions relatives à « la digitalisation pour stimuler le développement » figurent parmi les sept panels qui étaient au centre de la première édition du forum national sur le développement inclusif et durable du 18 au 19 novembre à Bujumbura au Burundi.
(Cio mag)- Durant deux jours, les participants constitués des intellectuels résidants au Burundi, à l’étranger et les partenaires techniques et financiers du gouvernement, ont réfléchi sur les efforts de la reconstruction et de développement durable de ce pays d’Afrique de l’Est. Ceux qui ont discuté sur la digitalisation pour stimuler le développement ont axé leur réflexion sur les opportunités qu’offrent les technologies de l’Information et de la communication pour le développement. Parmi ces opportunités : la contribution à la croissance, à l’essor du secteur privé, à l’inclusion financière, au partage d’informations et l’amélioration des services dans l’administration publique, entre autres.
Les recommandations
A l’issue de leurs échanges, les panelistes ont formulé des recommandations axées sur la diffusion des services financiers mobiles en vue de favoriser la fluidité des transactions, l’entreprenariat et le secteur formel, le déploiement de l’internet à haut débit pour améliorer la productivité, la compétitivité et le potentiel de croissance des entreprises et l’utilisation des TIC pour appuyer les systèmes éducatif et sanitaire et pour stimuler la croissance agricole et industrielle.
L’engagement du gouvernement
Dans son message, le Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a affirmé que « les recommandations formulées feront l’objet d’une attention particulière et les ministres sont appelés d’ores-et-déjà, à se les approprier. Les services techniques mettront en place des plateformes thématiques pour recueillir toutes les contributions ». Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de ces recommandations, M. Ndahishimiye a annoncé « l’organisation d’une mini-table ronde avec les partenaires techniques et financiers », pour débattre des questions relatives à la bonne gestion de l’aide publique au développement au Burundi.