Il y a seulement quelques années, le sujet d’un panel auquel participait Catalyst était « Le Cloud est-il une mode ? ». Plus personne ne se pose cette question aujourd’hui. L’adoption du Cloud a été accélérée par la pandémie du Covid-19 et l’explosion de la cybercriminalité qui l’a accompagnée.
En Afrique, les organisations adoptent de plus en plus les solutions Cloud pour améliorer leur productivité et leur compétitivité et pas seulement dans le secteur privé ! Les grands fournisseurs de services Cloud mettent en place leurs premiers Centres de Données en Afrique. Et des fournisseurs Cloud locaux se développent pour répondre au besoin de souveraineté ou de confiance et réduire la latence.
Le secteur Telecom est sans doute le plus avancé dans ce domaine. Tous les grands acteurs ont déjà migré ou migrent vers les applications Cloud, y compris pour la gestion financière, les achats, les stocks, les ventes, la maintenance, les projets, EPM. D’autres acteurs avancent pas à pas et commencent par utiliser, soit les applications SaaS de gestion des ressources humaines ou de CRM, soit par le IaaS en utilisant l’infrastructure Cloud pour migrer leurs applications (lift & shift) ou comme site de secours.
Les gouvernements africains ne sont pas en reste et commencent aussi à utiliser les services Cloud pour améliorer la qualité des services publics tels que les soins de santé, l’éducation et les services financiers. Les projets de développement durable, tels que l’agriculture, l’énergie solaire et la gestion de l’eau, utilisent de plus en plus les services Cloud pour améliorer leur efficacité et leur performance.
Enfin, les entreprises et les gouvernements africains prennent de plus en plus conscience de l’importance de la cybersécurité et la considère comme un facteur clé d’adoption du Cloud. En effet, il leur est de plus en plus difficile et coûteux d’assurer la sécurité et le maintien des serveurs et applications hébergées dans leurs propres centres de données.
La valeur ajoutée du Cloud
Dans leur choix, les organisations prennent en compte le fait que le Cloud est de plus en plus intelligent. Il s’agit des algorithmes d’apprentissage automatique et des technologies d’intelligence artificielle qui sont utilisées pour automatiser, sécuriser et améliorer les performances des services. Le Cloud s’adapte ainsi aux besoins des utilisateurs et apprend en continu. Parmi les applications, on peut par exemple citer les techniques d’analyse prédictive pour optimiser les ressources informatiques en fonction des besoins de l’utilisateur, l’utilisation de la reconnaissance vocale, des assistants virtuels et chatbots pour fournir des réponses plus précises et personnalisées, les tableaux de bord et reporting intégrés, des modules applicatifs full web et mobile avec des outils intégrés de chargement et d’export des données, les plateformes d’analyse de données pour traiter et analyser de larges volumes de données, l’automatisation de la posture de cybersécurité, la protection des équipements informatiques contre les attaques zero day, la gouvernance et la conformité des données (RGPD, etc.).
Le cloud est rentable. Sa rentabilité a rapport à la réduction des coûts de ressources humaines et d’infrastructure, meilleure flexibilité en termes de capacité de calcul et de stockage, plus grande facilité de déplacement et de collaboration, et élimination ou réduction des coûts de maintenance et migration. Sa fiabilité porte sur la redondance des données, la mise à niveau des infrastructures, la surveillance en continu, et la cybersécurité assurées par les fournisseurs de services Cloud.
Par ailleurs, le cloud est aussi verticalisé et valorisant. Il s’agit respectivement dans un premier temps, de répondre aux besoins spécifiques en matière de métier, réglementation, de sécurité et de performance. Les entreprises peuvent bénéficier de l’IA et de l’apprentissage automatique dans des domaines spécifiques. On le voit par exemple avec l’IoT dans les secteurs de la construction ou de la distribution et l’Industrie 4.0. Dans un second temps, il vise à améliorer l’image de marque et à répondre aux attentes des Employés et Candidats. En effet, ceux-ci ont les mêmes attentes d’accès aux nouvelles technologies et de mobilité au travail que dans la sphère privée.
L’aspect écologique du cloud porte surl’utilisation efficace des ressources, virtualisation, réduction des besoins en énergie et matériel, réduction des déplacements grâce au travail à distance, réduction des déchets liés à l’obsolescence des matériels, transition vers des sources d’énergie renouvelable.
Les grandes tendances
Les grandes tendances du cloud sont connues depuis plusieurs années, mais certaines d’entre elles deviennent la norme. C’est le cas de la Cybersécurité : il est de plus en plus difficile et coûteux pour les organisations d’assurer la sécurité des serveurs et applications hébergées dans leurs centres de données. Les entreprises utilisent de plus en plus plusieurs fournisseurs de cloud (Multi-cloud et hybrid-cloud)pour bénéficier des avantages de chacun, ou encore un hybride qui combine un usage de cloud privé et public. Certains fournisseurs, comme Oracle et Microsoft, interconnectent leur Cloud pour proposer un meilleur service à leurs clients.
Les autres tendances notables sont par exemplele Cloud natif. De plus en plus d’applications sont conçues pour fonctionner exclusivement sur le cloud. Il y a l’Intelligence artificielle et apprentissage automatique pour améliorer les performances des applications cloud. A cela, s’ajoute le Edge computing visant à déplacer les traitements de données vers les appareils à la périphérie du réseau pour réduire les latences et améliorer la réactivité des applications. Sans oublier les Services gérés pour automatiser les tâches courantes liées au cloud, comme la gestion des bases de données et la surveillance des performances.
Dans ce contexte, les clients de Catalyst recherchent les meilleures solutions disponibles sur le marché (Multi Cloud, Cloud, Hybride, On Premise) pour pouvoir non seulement transformer via la mise en œuvre d’applications de gestion mais aussi protéger contre les attaques connues et inconnues (zero day).
