Fidèle à son ambition de participer à la réduction de la fracture numérique en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, le groupe Cerco vient de lancer dans le village des technologies de l’information et de la biotechnologie de Grand Bassam, une unité d’assemblage de matériels informatiques et électroniques.
(CIO Mag) – D’une capacité journalière de 4 000 appareils, cette unité est composée d’étudiants africains issus des Instituts Cerco. Au total, 150 jeunes assurent l’assemblage d’ordinateurs, de smartphones, de caméras ou de drones. Les appareils informatiques sont essentiellement destinés aux établissements académiques, pour permettre aux étudiants de se procurer un ordinateur à moindre coût et payable sur deux ans.
C’est depuis 7 ans que le groupe Cerco travaille à la concrétisation de ce projet. La mise en place de cette usine a nécessité un investissement global de 10 millions de dollars, fruit d’un partenariat entre les gouvernements indien et ivoirien. Le groupe Cerco y a contribué à hauteur de 50%. Lors de sa visite le 02 octobre dernier sur les installations de l’usine en prélude au démarrage de son exploitation, l’ambassadeur de l’Inde en Côte d’Ivoire Sailas Thangal s’est félicité de cette coopération étatique qui va être bénéfique à l’Afrique toute entière.
« Nous avons uberisé l’économie africaine »
« Je vous annonce déjà des produits intelligents jamais conçus dans le monde par aucun constructeur : des smartphones qui parlent les langues africaines et qui résolvent des problèmes du quotidien de la vendeuse de marché analphabète qui fait ses ventes et achats sans savoir lire et écrire. Avec nos smartphones, vos direz seulement je veux manger, je veux louer, etc. et le téléphone saura dialoguer avec vous pour vous connecter à l’écosystème national et faire vos opérations en toute sécurité. Nous avons uberisé l’économie africaine », se réjouit Alain Capo-Chichi, président du groupe Cerco.
Les matériels informatiques et électroniques qui sortiront de cette usine porteront la marque Open. Ce nom de marque traduit l’accessibilité des populations africaines et celle du monde aux objets intelligents. La phase de commercialisation sera lancée en janvier 2021.
Michaël Tchokpodo