(CIO Mag) – La répression de la cybercriminalité va bientôt être intégrée dans l’arsenal juridique du Burkina Faso. Un atelier national de validation d’un avant-projet de loi sur le phénomène vient de se tenir sous la co-présidence des ministres du Développement de l’Economie numérique, Hadja Ouattara Sanon, et de la Justice, René Bagoro. A en croire le site ticmag.net reprenant un communiqué officiel, cette rencontre qui s’est déroulée à Ouagadougou visait à dresser une évaluation “sans complaisance du cadre juridique existant pour déceler les insuffisances et les vides juridiques en vue de la rédaction d’un avant-projet de loi relatif à la répression de la cybercriminalité au Burkina Faso en étroite collaboration avec les experts du Conseil de l’Europe”.
De l’avis du ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, la particularité de la cybercriminalité actuelle, c’est qu’elle “s’appuie sur les réseaux et les services de communications électroniques” De son côté, son homologue du développement de l’économie numérique a fait savoir que la problématique est une préoccupation majeure pour son département qui a d’ailleurs commandité une étude sur la cyber-législation en collaboration avec l’Assemblée nationale et l’Organisation Internationale de la Francophonie, informe encore le site ticmag.net qui fait état de la volonté de Mme Sanon et de son équipe de voir réformer le Code pénal au regard des nouvelles formes de criminalité qui se présentent aux Burkinabé.