58 fondateurs de start-up digitales en Afrique ont répondu à l’enquête menée par l’initiative #FastTrackTech du Centre du Commerce International en avril 2020 dans 7 pays. Les principales conclusions de l’enquête sont présentées ci-dessous. Les entreprises sollicitées sont situées dans différents écosystèmes et nous montrent une cartographie des problématiques à l’échelle régionale:
Un chiffre d’affaires en baisse sensible
La baisse du chiffre d’affaire atteint 30% des entreprises (17,7 % en B2B et 13,7 % du segment B2C). Seuls, 4,9 % ont déclaré une augmentation des ventes. Les start-up ont par ailleurs été affectées par les problèmes suivants du fait de la pandémie :
- Absence des employés
- Clients refusant/incapables de payer leurs factures
- Baisse des services logistiques
- Fréquence des blocages administratifs
- Difficulté à exporter en raison de l’augmentation des contrôles/fermetures de frontières
- Difficulté à importer des intrants à l’étranger
- Difficulté d’accés aux intrants à l’échelle nationale
- Nouveaux problèmes d’infrastructures, par exemple liés à l’internet ou aux voies routières
- Hausse des ventes
- Limitation des services de certification
Les entreprises ont réagi face à la pandémie aussi bien en adaptant leur fonctionnement interne qu’en s’adaptant aux nouvelles contraintes du marché. 45 % des mesures prises concernent l’adoption du télétravail (28%) et la réduction temporaire des horaires (16%). L’intensification de la communication et des stratégies Marketing (11%) sont venus appuyer la mise en ligne des services/produits (11%).
Risque de fermeture d’entreprise
Il est rassurant que plus de 77% des entreprises n’envisagent pas de fermer leur business, quelques unes court risque de fermeture si la situation perdure: 12% dans 6 mois et 10 % dans un délai plus court de 3 mois.
- La majorité des entreprises soit 69 % concernées par l’enquête n’ont recouru ou reçu aucun support d’un organisme.
- Les entreprises accompagnées l’ont été en premier par les incubateurs et hubs d’accompagnement. 20% et 10% du support provient des organismes d’appui au commerce et associations sectorielles.