Inetum, un acteur clé de la transformation digitale du continent, a participé au 10ème anniversaire des Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA), du 25 au 26 novembre 2021, au Maroc. L’évènement a été organisé par Cio Mag, le magazine panafricain de référence sur les TIC et par la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP). Il a été sponsorisé par l’Agence de Développement du Digital (ADD) et l’Université Mohamed VI polytechnique de Benguerir (UM6P), au Maroc.
« C’est dans l’ADN d’Inetum de travailler pour l’environnement sur le continent. Le digital en est le cœur », a déclaré Hugues Ruffat, Managing Director EEMEA Inetum, au micro de Cio Mag, lors du rendez-vous incontournable du numérique en Afrique. De son point de vue, le digital doit être au service de tous. Il doit servir à l’évolution des entreprises, mais aussi à rapprocher les populations et leur permettre d’accéder à un grand nombre de services, ainsi qu’à l’information. Il estime que cela évitera que la fracture numérique ne s’accroisse entre les différentes couches de la population. « En Afrique, avec une population jeune et dynamique, il faut absolument que la formation suive. Et, la seconde chose la plus importante, c’est de retenir les talents en leur proposant des projets novateurs et intéressants in situ et non pas hors du continent. C’est fondamental », a-t-il ajouté.
Saloua Belkeziz Karkri, sa collaboratrice, Présidente d’Inetum Afrique, rêve aussi d’un digital équitable, ainsi que de la souveraineté numérique des Etats africains. « On ne peut pas créer le digital uniquement pour une partie des Africains. En Afrique, il doit être à portée de tous et pour tous les citoyens, parce que l’équité est importante », a-t-elle déclaré. Elle considère que l’infrastructure est tout aussi importante avec un digital souverain. Imad Haddour, Vice-président du Groupe Inetum, qui s’exprimait en Keynote, lors de cette 10ème édition des ATDA, a ajouté : « Il ne s’agit pas seulement de construire des Datacenter pour y stocker des données. L’enjeu, c’est l’usage qui en sera fait, la qualité de la data stockée, la pertinence des applications processées et les ressources humaines qui construiront cet ensemble » Selon lui, le défi consiste à adopter une démarche holistique pour mener à bien tous les projets de transformation de manière progressive et durable.
Pour Saloua Belkeziz Karkri, le fait que la jeunesse africaine ait une appétence pour le digital est un atout important. Il permettra de construire un digital africain compétitif non seulement pour le continent, mais également pour d’autres continents. « C’est important », a-t-elle affirmé.
Inetum est présent sur le continent africain depuis plus de 15 ans et dans 26 pays, dont le Maroc, où il est établi depuis 2003. L’entreprise se caractérise par sa fidélité entrepreneuriale continue, une présence locale forte, une ambition de croissance accélérée par une présence établie et une forte cohérence avec les activités de l’économie locale. La filiale casablancaise d’Inetum constitue une success story entrepreneuriale par le rôle qu’elle a joué dans l’offre de solutions innovantes, auprès de plus de 500 entreprises marocaines et africaines.
Vincent Rouaix, PDG d’Inetum, a rapporté à Cio Mag que ces dix dernières années ont été marquées par une série d’acquisitions et une intégration transformante. A l’instar des sociétés comme Value Pass au Maroc, Cynapsys en Tunisie ou encore Bridgeo au Cameroun. L’entreprise, autrefois dénommé GFI, est devenue Inetum en 2021. Une bannière adoptée en Côte d’Ivoire, en Angola, au Sénégal, au Cameroun, au Maroc et en Tunisie.
Son collectif d’expert, à travers le continent africain, s’appuie sur un réseau de plus de 1 000 collaborateurs et permet de répondre, en proximité, aux besoins de digitalisation d’un large panel d’organisations, dans tous les secteurs d’activités : Télécoms, Secteur public, Industries, Services financiers, Energies, Retail, Transports.
Inetum a également inauguré le FabLab de Casablanca, qui est le premier sur le continent africain. Ce qui démontre sa volonté d’œuvrer à l’intégration des nouvelles technologies et de l’innovation digitale comme moteur de l’économie africaine. « L’ambition d’Inetum est de permettre, à ses clients, de s’adapter rapidement aux changements des besoins et des usages pour maîtriser ce flow digital continu et pour conserver une longueur d’avance. Nos FabLab sont des lieux dédiés à l’innovation », a déclaré Vincent Rouaix.
Cette société est également engagée aux côtés de la Fondation Women In Africa, pour accompagner l’entrepreneuriat féminin sur le continent. C’est un enjeu qu’elle considère comme majeur. Pour Inetum, « le progrès, dans les différents pays d’Afrique, est intimement lié à la sensibilisation et à l’inclusion des femmes au monde informatique ».