(CIO Mag) – Combattre la diffusion de fausses nouvelles en Ethiopie, au Burundi et au Mali. Une responsabilité que Facebook entend assumer envers ces trois pays par l’extension de son programme de vérification des faits par des tiers (Fact-checking). Portant à 18 le total des pays d’Afrique subsaharienne où le programme a été déployé.
Annoncée sous forme de communiqué dont CIO Mag a reçu copie, l’extension de ce programme de Fact-checking se réalisera en partenariat avec PesaCheck, une organisation certifiée par le réseau international IFCN (International Fact-Checking Network). PesaCheck sera chargée de vérifier les articles mais aussi les photos et les vidéos en Ethiopie, au Burundi et au Mali.
« Une fois que PesaCheck aura vérifié les faits d’un article, le travail de vérification sera affiché dans la section Articles connexes, immédiatement en dessous de l’article concerné dans le fil d’actualité », indique Facebook.
PesaCheck est présent au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie. Selon le rédacteur en chef, Eric Mugendi, ce projet permettra à cette plateforme d’atteindre un public beaucoup plus large, ce qui va contribuer à freiner la diffusion de fausses informations en Afrique.
Pour Kojo Boakye, directeur des affaires publiques de Facebook pour l’Afrique sub-saharienne, l’extension ce programme de Fact-checking à l’Éthiopie, au Burundi et au Mali démontre l’engagement continu du réseau social américain envers le continent africain.
Anselme AKEKO