Durant deux jours à Lomé, les députés togolais ont été entretenus sur les enjeux de la lutte contre les fake news. C’est une initiative de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.
(Cio mag) – Pour faire face à la menace que constituent les faussent informations, les législateurs togolais avaient besoin d’en maîtriser les contours. L’initiative prise par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie leur a donc permis de mieux comprendre le mécanisme de production des fake news, leurs diffusions et surtout les enjeux.
Pour les parlementaires au Togo, il s’agissait d’évaluer les moyens dont ils disposent pour faire face à cette menace. Une menace qui doit à tout prix être combattue, en garantissant la liberté d’expression, droit fondamental des populations.
Le phénomène de diffusion des fake news est généralisé partout et peu avoir de graves conséquences sur la paix, la cohésion sociale, la stabilité politique et économique etc… Ces enjeux ont été expliqués aux députés togolais qui ont appris à mieux identifier ces informations non-fondées.
Quelle responsabilité des pouvoirs publics ?
Le but de cette formation, permettre aux députés de participer à freiner la propagation des fausses informations, avec pour priorité de protéger les libertés individuelles. Le ministre de la communication et des médias, porte-parole du Gouvernement, Prof. Akodah Ayewouadan a rappelé, lors du démarrage de cette formation, que la volonté des autorités togolaises, c’est de « faire de l’information une arme de développement ». Ce qui justifie la législation revue récemment sur le code de la Presse qui désormais renforce les mesures prise contre la diffusion des fausses nouvelles.
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication n’ont donc pas fait que démocratiser l’accès à l’information. Elles ont encouragé également la diffusion d’informations fausses, manipulées, décontextualisées etc… Pour la Francophonie, il fallait accompagner l’Assemblée nationale pour jouer son rôle entre la protection des libertés et la répression des dérives.
Souleyman Tobias, Lomé