Malgré une année 2022 un peu poussive, le Groupe Sonatel peut se targuer de bonnes performances. Selon les résultats dont nous avons reçu copie, le chiffre d’affaires consolidé sur les 5 pays de présence s’élève à 1455 milliards FCFA, en croissance de 9% par rapport à décembre 2021.
(Cio Mag) – Au titre de l’année 2022, 262 Milliards FCFA (+22,5% par rapport à 2021) ont été alloués aux investissements dans les 5 pays de présence (Sénégal, Mali, Guinée, Guinée Bissau et Sierra Léone), en réponse aux engagements réglementaires, pour l’amélioration de la qualité de service, la contribution à l’aménagement numérique des territoires et surtout pour l’accompagnement des Etats dans leur politique de développement numérique.
Ainsi le réseau Fibre a été étendu pour faciliter l’accès des ménages à l’internet haut débit. L’expérience client a été fortement améliorée avec une qualité des réseaux incomparable. L’innovation n’a pas été en reste avec le lancement en phase pilote de la 5G au Sénégal.
« Grâce à une efficacité opérationnelle et une politique de maîtrise des charges en constante amélioration, le résultat net consolidé du Groupe s’établit à 279 milliards FCFA en croissance de 10,5% et représente 19% du chiffre d’affaires consolidé », indique la même source.
Le document révèle par ailleurs que le Groupe Sonatel demeure l’un des premiers contributeurs à la création de valeur dans ses pays de présence, avec 65% du chiffre d’affaires consolidé du groupe qui y est redistribué dans ces économies au titre de l’exercice 2022. « Plus de 435 milliards FCFA ont été versés aux budgets des Etats à titre d’impôts, taxes collectées directement, redevances, cotisations sociales, droits de douanes et dividendes, soit 30% du chiffre d’affaires consolidé. Les activités du Groupe Sonatel ont permis par ailleurs de collecter 297 milliards FCFA pour les Etats au titre des taxes indirectes. Au titre du développement du secteur privé local, les activités du groupe ont généré plus de 298 milliards de FCFA de revenus au profit des entreprises locales (sous-traitants fournisseurs, prestataires, etc.), soit 20% du chiffre d’affaires consolidé », poursuit le document.