Trixie LohMirmand, la présidente de la société organisatrice du Gitex Africa, Kaoun International, déclare que cette deuxième édition à Marrakech, au Maroc, a dépassé toutes les prévisions.
Cio Mag : Comment l’événement a-t-il évolué cette année ?
Trixie LohMirmand : L’événement a considérablement grandi, conduisant à davantage de partenariats, un potentiel accru et une augmentation des relations présentées. Nous avons assisté à des annonces majeures, en particulier des partenariats entre le gouvernement et le secteur privé, ainsi qu’au sein du secteur privé lui-même.
Il y a une immense curiosité pour les nouvelles technologies, et nous sommes ravis que le Gitex Africa offre désormais à la communauté africaine et au Maroc l’opportunité de combler le fossé des connaissances avec le reste du monde. Cette plateforme annuelle les aide à se tenir au courant des avancées technologiques à l’échelle mondiale.
L’un des points forts cette année a été les discussions sur l’intelligence artificielle. Offrir une plateforme pour comprendre, apprendre et partager des informations sur l’IA était extrêmement important pour nous cette année.
Êtes-vous satisfaite de cette édition ?
Nous avons dépassé tous nos indicateurs et objectifs pour le salon. Le plus important est que les entreprises se connectent avec des acheteurs et des clients potentiels, favorisant ainsi la collaboration. Nous sommes ravis de recevoir des retours positifs de la part des participants qui ont établi de nombreuses connexions et anticipent des transactions futures.
Comment voyez-vous le développement du numérique en Afrique ?
Le développement numérique en Afrique prendra du temps en raison du rythme de progression varié à travers ses 54 pays. Le paysage et le développement diffèrent dans chaque pays, mais il y a une dynamique claire et un intérêt croissant pour accélérer la transformation numérique. Les pays sont désireux d’apprendre, de nouer de nouvelles relations et d’investir dans les infrastructures et le renforcement des capacités. Malgré les défis, il y a une forte ambition d’exceller. L’Afrique représente la prochaine, et peut-être la seule, frontière pour la croissance mondiale, en faisant un point focal pour le développement futur.
Quelles sont vos attentes pour la prochaine édition ?
Nous visons à continuer de croître en tant que plateforme essentielle pour les connexions mondiales. Nous avons établi de nombreuses nouvelles relations avec divers pays et prévoyons d’élargir ces connexions. Notre objectif sera de favoriser les collaborations et les partenariats mondiaux, en attirant à la fois des grandes entreprises technologiques et des start-ups, ainsi que de nouveaux investisseurs et VCs. Cela créera un environnement dynamique pour l’événement de l’année prochaine.