(CIO Mag) – La Côte d’Ivoire est candidate à un siège au Conseil de l’Union internationale des télécommunications (UIT), dans le but de maintenir son appui constructif aux travaux de l’Union, d’asseoir et consolider son expertise, et de réaffirmer son engagement à accompagner l’UIT. Au cours d’une cérémonie tenue ce lundi 23 juillet au Centre de Conférences du Ministère des Affaires Etrangères, le nouveau ministre de l’Economie numérique et la Poste, Claude Isaac De, a présenté la candidature ivoirienne qu’il a confiée au ministre des Affaires Etrangères, Marcel Amon-Tanoh, en présence du corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire.
Selon le ministère de l’Economie numérique et de la Poste, les élections se tiendront du 29 octobre au 16 novembre 2018 à Dubaï.
Evolution dans les indices
Les réformes engagées ces six dernières années ainsi que les investissements publics et privés réalisés durant la même période ont permis d’accroître le nombre d’abonnements internet, qui est passé de 200.000 en 2011 à plus de 10 millions en 2017. Le taux de pénétration de la téléphonie mobile est de 130%. Les services d’argent mobile étaient accrédités par 8,6 millions d’utilisateurs en 2017. L’exonération et la réduction des taxes sur les terminaux ont fait progresser l’importation des téléphones portables de 2,2 millions en 2015 à 3,5 millions en 2016 selon les services des douanes.
Toutes choses qui témoignent de la vitalité du marché des télécommunications en forte croissance avec un chiffre d’affaire de 1094 milliards de francs CFA et une participation au PIB de 9% en 2017.
En fin d’année, la Côte d’Ivoire se positionnait au 9ème rang en Afrique dans l’indice de développement de l’UIT. Selon une étude de l’Alliance for Affordable Internet, le pays était classé au 5ème rang sur 58 pays dans l’accessibilité à Internet. Des progrès certifiés par l’UIT, qui place, en outre, le pays au 8ème rang du Global Cybersecurity Index 2017.
Fort de ces acquis, la première puissance économique de l’Uemoa veut renforcer son positionnement au sein de l’UIT dont elle a été membre du Conseil de 1998 à 2002. Un siège audit Conseil lui permettra de jouer un rôle de coordonnateur et de relais auprès des Etats membres de la région quant aux résolutions et décisions arrêtées au Conseil, et de contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Anselme AKEKO
Source : Service Communication