(CIO Mag) – Le journaliste, documentaliste et coach formateur, Cheikh Mouhamadou Djimbira ne s’est pas montré tendre avec l’univers audiovisuel sénégalais. Dans un ouvrage au titre révélateur Télévisions au Sénégal, entre désert de contenu et sécheresse intellectuelle, notre confrère aborde la problématique du contenu dans nos télévisions. A l’en croire, il n’y a qu’un moyen, un et un seul, pour régler le problème, “c’est produire des contenus qu’il faudra vendre en plusieurs langues”. Et concernant les contenus, l’auteur dont le livre a été dédicacé samedi dernier à l’Harmattan, la maison qui l’a édité, précise que le Sénégal regorge de richesses culturelle, économique, politique et sociale immense, mais toujours inexploitées. Monsieur Djimbira cité par nos confrères du site editoweb.eu soutient par ailleurs que le modèle mis en avant par les télévisions sénégalaises ne permet pas leur de les maintenir en vie.
L’enseignant-chercheur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information et la communication (CESTI), Mamadou Ndiaye, de son côté a fait savoir que le fait que certaines ONG financent des éléments sous forme de documentaires ne facilitent pas les choses. Selon le docteur en communication, c’est des publireportages qui ne disent pas leur nom. Le doctorant en communication Cheikh Sakho a pour sa part précisé qu’un projet comme la TNT demande du temps comme c’est le cas en France où l’installation de la TNT a mis 10 ans alors qu’au Sénégal, c’est seulement 2 ans.