La 6ème édition du Forum on Internet Freedom in Africa (FIFAFrica) se tiendra du 23 au 26 septembre 2019 à Addis Abéba, avec la participation d’Internet sans Frontières.
(CIO Mag) – Comme à l’accoutumée, les échanges porteront sur la législation et l’état des lieux de la liberté d’internet dans les Etats africains. Spécifiquement, une pré-session sera, entre autres, consacrée à la formation des journalistes sur la sécurité du numérique, et une réunion ministérielle de haut niveau sur les technologies de l’information et de la communication.
A partir de la principale journée dédiée au Forum, des ateliers seront organisés autour de plusieurs thématiques dont essentiellement : la transformation numérique inclusive en Afrique, les mouvements féministes africains et les voix numériques, la sécurité numérique et la protection des données, etc. Ayant pris part aux plénières d’Accra en 2018, le responsable Afrique de l’Ouest d’Internet sans frontières Qemal Affagnon animera un panel à Addis Abéba cette année sur le thème : « data driven elections : implications and challenges for Africa. »
FIFAFrica 2018
En effet, le FIFAFrica est un creuset d’échanges interactifs et ouverts sur les défis et enjeux du numérique. Initiative de Collaboration on International ICT Policy for Eastern and Southern Africa et de Media Foundation for West Africa, ce forum se positionne comme une plateforme de discussions entre les différentes parties prenantes du digital sur l’état et les perspectives des libertés et droits numériques en Afrique.
A Accra l’année dernière, il était question de la taxe sur les réseaux sociaux et des coupures d’internet, un sujet qui a défrayé la chronique en ce moment dans plusieurs Etats africains. La législation sur la taxe des usages sur les réseaux et ses implications économiques était au cœur des débats. Les participants ayant plaidé contre les coupures d’internet devenues un moyen de pression des gouvernants sur leurs populations, il a été convenu que l’Afrique adopte les indicateurs de l’universalité de l’internet.
Michaël Tchokpodo, Bénin