Antoine Ngom, président de l’Organisation des professionnels des Tic (Optic).
Pour mieux exister sur les marchés publics, les acteurs sénégalais du numérique plaident pour des lois qui encadrent leur part. C’est le plaidoyer d’Antoine Ngom, président de l’Organisation des professionnels des Tic (Optic).
(Cio Mag) – Pour un meilleur accès aux marchés publics du numérique, les entreprises privées sénégalaises évoluant dans le secteur plaident pour des lois adaptées et incitatives.
« A l’instar des hydrocarbures, le numérique veut sa loi sur le contenu local. Le problème du contenu local est le même qui revient dans tous les pays de la sous-région. Nous pensons qu’avec une loi sur le contenu local un pas important sera franchi. » C’est la conviction d’Antoine Ngom. Le président de l’Organisation des professionnels des Tic (Optic) s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse en prélude au Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen) qui s’ouvre jeudi à Dakar.
Pour arriver à cette réforme de taille, les professionnels du numérique compte sur le concours de l’Uemoa, partenaire de la présente édition.
Selon Antoine Ngom, l’objectif est de faire bouger les lignes au niveau de la commission de l’Uemoa de sorte que le contenu local soit une sorte de directive imposée à tous les pays membres. Aujourd’hui, estime-t-il, l’Afrique regorge de suffisamment de ressources humaines capables de porter les plus grands projets du numérique. « Nous faisons face à des défis, comme la création de richesses, d’emplois, pour y arriver, il faut que les ressources soient réinjectées dans nos économies », a-t-il soutenu.