Pendant deux jours d’importants échanges, les experts réunis au sein de la sixième édition du Salon international des professionnels du numérique (Sipen) ont fait des recommandations de taille.
(Cio mag) – Les rideaux sont tombés sur la 6eme édition du Salon international des professionnels du numérique (Sipen). Autour du thème : « Accélérer la transformation numérique pour renforcer l’intégration économique au sein de l’Uemoa », cet évènement organisé par l’Organisation des Professionnels du Numérique (Optic) et le Regroupement des Organisation des Professionnels des Tic (Roptic) en collaboration avec la commission a été l’occasion de jeter les bases d’une transformation digitale efficace dans l’espace Uemoa.
Pour Antoine Ngom, Président d’Optic et du Roptic qui faisait le résumé de la déclaration de Dakar, il n’y a pas mille issues. Il estime que pour réussir la transformation digitale dans l’espace, il faut fédérer les acteurs pour réunir les énergies. Pour cela, dit-il, le renforcement du Roptic est primordial. « On va faire un plaidoyer pour que le Roptic soit renforcé. Qu’il soit performant. Parallèlement, nous avons besoin de l’assistance technique de la commission. Cela a d’ailleurs été souligné dans le mémorandum signé avec elle », a-t-il dit.
Poursuivant, Antoine Ngom indique que l’objectif est de « mettre les sachant aux côtés de la commission pour pouvoir développer un certain nombre de service pour favoriser les échanges. Il s’agit concrètement d’accompagner la commission pour l’élaboration des lois et directives qui vont permettre d’avoir l’environnement adéquat pour accélérer la transformation digitale ».
Promouvoir les startups
Cette approche est d’autant plus pertinente que si l’on en croit Antoine, « si l’environnement réglementaire n’est pas là, malgré toutes les volontés, on est face à un mur. On ne peut rien faire. Nous voulons insister sur le rôle d’assistance technique que doit jouer le Roptic. Mais aussi pour la mise en œuvre de certains programmes existants. Notre conviction c’est que le secteur privé de l’Uemoa doit être le moteur de la transformation digitale. Nous avons des acteurs qu’il faut. Ils peuvent se mettre en consortium pour mener à bien la transformation digitale ». Dans cette dynamique, le Président du Roptic estime qu’il faut faire plus de place aux startups. Il s’agit, selon lui, « d’édicter des directives pour les Startups comme celle qui existe au Sénégal et en Côte d’Ivoire. D’ailleurs, le Roptic est en train d’accompagner la commission de sorte dans leur élaboration. L’idée c’est d’harmoniser l’environnement de soutien dans lequel évoluent les startups. A terme, cela permettra d’arriver à faire en sorte que les Startups aient un rôle à jouer dans les projets lancés dans l’Uemoa ».