(CIO Mag) – Quand les bacheliers sont obligés de se connecter s’ils veulent étudier dans les universités publiques sénégalaises. Ils ont tous invités à utiliser Campusen. C’est un portail par lequel les bacheliers s’inscrivent pour être orientés dans les universités publiques du Sénégal. « Ce portail est célèbre, certainement en raison des milliers de bacheliers qui l’utilisent pour leurs inscriptions afin d’être orientés », a confié le directeur général de l’Enseignement supérieur, le Pr Amadou Abdoul Sow au quotidien le soleil pour justifier l’importance de la plateforme.
Comme leurs ainés, les nouveaux bacheliers ont l’obligation de se connecter pour s’inscrire dans une université à leur convenance.C’est dire qu’ils seront finalement poussés à utiliser le numérique.Experts dans le domaine ou débutants,les bacheliers n’ont qu’un seul choix. S’ils veulent faire l’enseignement supérieur dans une université publique au Sénégal, ils vont avoir un compte dans campusen et suivre les instructions pour que leur inscription soit enregistrée et validée.A l’heure actuelle,certains cybercafés et autres espaces de connexion sont envahis par ceux qui n’ont pas la connexion à domicile.
La plateforme est aussi un support qui renseigne sur les demandes de bourses, les attributions… Elle véhicule des informations sur les universités et les activités scientifiques. « Campusen permet d’orienter le maximum de bacheliers, selon leurs choix, dans les 6 universités publiques. Chaque bachelier peut faire 3 choix différents pour une université, soit 18 choix au total. La plateforme a démocratisé le système d’orientation », rapporte M. Sow.
Pour les autorités supérieures en charge de l’enseignement supérieur « Campusen a aidé l’Etat à réaliser des économies en dématérialisant à la fois les orientations et la publication des listes. L’Etat ne dépense plus pour l’achat des papiers et le paiement des primes pour les jurys qui siègent dans des différentes universités. L’application a réduit les charges de l’Etat destinées. Je peux dire que les économies sont réelles. Dans l’ancien système, le dossier d’orientation comportait, pour le bachelier, des pièces d’état civil, photocopie du bac, 3 enveloppes timbrées (que l’on n’utilisait jamais), des éléments occasionnant des dépenses », soutient le directeur général de l’Enseignement supérieur.
Cette innovation qui existe depuis quelques années, constitue aujourd’hui une révolution qui change les attitudes dans le monde universitaire sénégalais.
« Avec Campusen, le bachelier reçoit un message sur son téléphone portable, où qu’il soit, l’informant de son orientation. La dématérialisation ne présente pas que des économies réelles en termes de dépenses, il y a des gains en termes de temps, d’équité et d’objectivité. Aussi, il y a moins de stress pour le bachelier et les parents », a fait savoir le Pr Amadou Abdoul Sow.
Joe Marone