(CIO Mag) – L’usage du téléphone portable n’est pas sans faire des effets. Certains niveaux peuvent dégrader sérieusement la santé des populations. Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal promet que son équipe et lui vont se pencher sur la question cette année. Dans une interview accordée au quotidien sénégalais l’Observateur, Abdou Karim Sall rappelle que des pays comme les États-Unis sont très attentifs à cela. Monsieur Sall a également abordé le nom de domaine “.SN” jusque là aux mains du Network Information Center (Nic/Sénégal). Il révèle que l’Artp va bientôt reprendre la gestion de ce service en vertu du nouveau code des télécommunications de 2011 et fera notamment le point sur les recettes jusque là engrangées et promet aussi d’en revitaliser tous les autres aspects connexes dont les tarifs.
Le régulateur en chef est revenu sur la 4G et le montant versé par l’opérateur historique, Orange, pour son acquisition. A ceux qui soutiennent que c’est un prix trop abordable, Abdou Karim Sall rétorque que la Côte d’Ivoire a fait plus pour la même enveloppe : plus de fréquences pour le renouvellement et l’élargissement du périmètre de la concession de la 4 GG à 100 milliards CFA. Il s’offusque au passage des nombreux commentaires qui ont suivi l’octroi de la 4 G au groupe Sonatel ( il refuse de parler de licence ). Pour lui, “on doit arrêter d’intervenir sur des sujets qu’on ne maîtrise pas parce que simplement, on veut faire de la sensation”.
Ousmane Gueye, Dakar