(Cio Mag) – Par un accord de partenariat scellé le 28 avril 2020, la Fondation Teolis et la GIZ Togo annoncent la création d’une Ecole Supérieure du Numérique – Téolis au Togo. Si la réalisation du projet était prévue pour septembre prochain, la crise du Covid-19 est venue bousculée la rentrée. Cependant, l’ambition reste intacte, celle d’attirer des talents avec une ouverture sur l’incubation et l’accélération numérique, soutient-on à Téolis.
En attendant de fixer la date d’ouverture, les deux partenaires tiennent à préciser que « dans toute calamité, il y a une opportunité » et affichent leur volonté « d’unir leurs efforts pour le lancement de l’Ecole Supérieure du Numérique – TEOLIS au TOGO ». En effet, Téolis et la GIZ Togo sont sur la même longueur d’onde en ce qui concerne les atouts du numérique pour l’éducation et pour tous autres secteurs tout court.
« L’accès au digital permet de “voyager sans bouger“, de suivre des formations diplômantes en restant chez soi, donc à coûts et efforts réduits. L’accès au digital permet également d’accéder à des emplois distants, et de vivre de manière plus que correcte, de services délivrés à distance, à des clients établis dans le monde entier », ont fait savoir les deux partenaires dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Et ils soutiennent que « l’éducation aux métiers du digital et du numérique constitue donc pour la fondation TEOLIS et pour la Coopération Allemande mise en œuvre par la GIZ, un préalable à toute ambition d’émergence de nos populations ».
C’est donc pour offrir au Togo l’opportunité de profiter de cette réalité que Téolis et la GIZ mettent en commun leurs capacités et ressources, en initiant cette école de formation. L’enseignement qui sera dispensé essentiellement à distance va cibler les professionnels, tout secteur confondu, les chercheurs mais aussi le grand public. Les curricula seront définis en fonction des réels besoins du pays, annoncent les porteurs du projet.
L’Ecole Supérieure du Numérique – TEOLIS au Togo sera aussi un projet piloté que les deux entités pourront répliquer partout où besoin sera. Pour l’heure, sa réalisation viendra renforcer la volonté des autorités togolaises à faire du pays un hub technologique de la sous-région.
Souleyman Tobias, Lomé