(CIO Mag) – Des jeunes africains dotés de compétences technologiques poussées en cyber sécurité, data science, intelligence artificielle, cloud et d’autres cursus à haut potentiel dans le domaine des TIC pour trouver des solutions adaptées aux problèmes du continent et soutenir sa croissance. C’est le résultat que veut atteindre la société multinationale américaine International Business Machines, en Afrique. Bien connue sous l’abréviation IBM, celle-ci a lancé ce mercredi 8 février le programme «Digital – Nation Africa» de 70 millions $ destiné à 25 millions de jeunes.
Annoncé sous forme de communiqué, ce programme fait partie de l’initiative globale «New Collar Jobs» d’IBM basé sur l’environnement cloud IBM Bluemix. Il s’agit selon le document d’un ensemble de programmes éducatifs qui vise à favoriser l’émergence d’une économie du savoir en Afrique, mais pas seulement. Car cette plateforme intelligente s’adresse également aux développeurs et aux entrepreneurs africains pour leur permettre “d’exploiter le potentiel de la technologie cognitive pour développer leurs projets autour de solutions innovantes”.
Applications mobiles prêtes à l’emploi; tutoriels en ligne (démos, simulations interactives, des vidéos et des articles), évaluation en ligne (une série de tests d’auto-évaluation pour suivre les progrès individuels avec des certifications reconnues), programme de volontariat pour promouvoir la culture numérique au sein des différentes communautés; app marketplace (une plateforme où les nouvelles applications seront disponibles en téléchargement libre ou à la vente). Bref, ce sont des milliers de ressources qui seront offerts gratuitement à travers le programme «Digital – Nation Africa» qui bénéficie du soutien du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Dans ce cadre, l’appui du PNUD va consister à certifier et accréditer les compétences STEM (science, technologie, engineering et mathématiques). La collaboration de l’instance onusienne permettra également d’eténdre le programme à travers l’Afrique, à partir des centres régionaux d’IBM en Afrique du Sud, Egypte, Kenya, Maroc et Nigéria.
Ce qui n’a pas manqué de faire réagir le Directeur Général d’IBM en Afrique du Sud, Hamilton Ratshefola. « IBM considère l’enseignement informatique comme un facteur clé du développement économique en Afrique. A travers l’accès aux meilleures pratiques, aux logiciels libres ainsi qu’aux outils et ressources IBM, ce programme permettra de développer des compétences essentielles », a-t-il déclaré.
Anselme AKEKO