(CIO MAG) – Le nouveau président américain est un sujet de préoccupation non seulement pour les organisations féministes, les pays musulmans, l’Union européenne, mais aussi pour la NSA. En se basant sur un tweet posté par le nouvel occupant du bureau ovale, l’agence américaine de renseignements constate qu’il utilise toujours son ancien téléphone mobile, un Samsung Galaxy S3 et d’après la NSA, l’appareil présente de sérieux risque de sécurité. Comme le relève le site du Figaro, pour ce qui est du hacking sur portable, les pirates peuvent accéder aux fonctions de l’appareil en modifiant simplement les fichiers systèmes et les autorisations. Or, le modèle utilisé par le successeur de Barack Obama pour tweeter n’est pas du tout protégé contre cela, note le figaro.fr qui cite un spécialiste qui explique que le téléphone en question, dont la version date de 2012 ne possède plus un système d’exploitation actualité depuis 2015, ce qui est pourtant indispensable pour se munir contre les nouveaux types d’attaque informatique.
Mais, la chose qui dépasse toujours les services de renseignements, c’est que Trump refuse de se séparer du Samsung, malgré tous les risques qu’il encourt en tant que président des Etats-Unis d’Amérique. A en croire l’expert interrogé sur le site du Figaro, il devrait plutôt utiliser un appareil “qui permet de chiffrer l’intégralité du contenu téléphonique et de la carte SD et ainsi détecter les tentatives d’intrusion”. Cette nouvelle affaire qui agite la présidence de Donald Trump n’est pas sans rappeler une autre, toute récente. Les e-mails privés de Hillary Clinton en tant que Secrétaire d’Etat des Etats-Unis. Pourtant, son rival à la présidentielle l’avait beaucoup critiquée pour cela et il n’est pas abusif de dire que sa défaite serait un peu liée à cette affaire.
Ousmane GUEYE
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