(CIO Mag) – WhatsApp (ou WhatsApp Messenger) limite le transfert de messages pour réduire le partage de fausses informations sur le coronavirus (COVID-19), annonce l’application de messagerie électronique dans un communiqué transmis à CIO Mag.
« Une fois qu’un message est indiqué comme “hautement transféré” par l’icône à double flèche, il ne sera plus possible de transférer ce message qu’à une seule discussion WhatsApp à la fois, au lieu de cinq auparavant », peut-on lire dans le document qui note une augmentation considérable du nombre de messages transmis sur WhatsApp à cause de la pandémie de coronavirus.
Isolées les unes des autres, des milliards de personnes à travers le monde comptent sur la messagerie en ligne de WhastApp pour rester en contact avec leurs familles, leurs médecins, leurs enseignants et leurs amis, ce qui peut contribuer à la diffusion de fausses informations.
« Après avoir soigneusement évalué la situation au cours des dernières semaines, des mesures supplémentaires ont été mises en œuvre pour ralentir la diffusion de ces messages et pour que WhatsApp demeure un lieu d’interactions et de conversations personnelles », explique l’opérateur.
Message WhatsApp “hautement transféré”
Les “messages hautement transférés” sont signalés par une icône à double flèche dans le coin supérieur gauche du message et qui permet d’indiquer aux utilisateurs les messages qui ont été transférés plus de cinq fois afin qu’ils puissent voir quand un message ne provient pas d’un contact personnel proche.
La réduction du nombre de discussions auxquelles un “message hautement transféré ” peut être transmis s’ajoute aux efforts déjà engagés par Facebook, propriétaire de WhatsApp, pour soutenir les communautés touchées par le coronavirus, avec notamment le lancement la semaine dernière du Centre d’information sur le coronavirus de WhatsApp – whatsapp.com/coronavirus.
Selon le communiqué, ce centre vise à fournir des conseils simples et applicables aux travailleurs de la santé, éducateurs, leaders de communauté, organisations à but non lucratif, aux gouvernements locaux et aux entreprises locales.
Anselme AKEKO