Cybersécurité : Internet Society et la Commission de l’Union Africaine pour une connexion plus sécurisée sur le continent

  • 31 mai 2017
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(CIO Mag) – C’est le premier type de consignes élaborées en Afrique pour aider à une meilleure sécurisation de l’infrastructure Internet. Pour l’Internet Society et la Commission de l’Union Africaine (UA), il faut plus d’efforts dans ce domaine-là. D’où la liste de recommandations formulées dans le cadre du Sommet africain de l’Internet qui se déroule présentement à Nairobi, au Kenya et qui doit s’achever le 2 juin prochain. Les consignes ambitionnent, en plus de participer au renforcement de la sécurisation des infrastructures, modifier la façon dont les Etats membres de l’UA abordent la cybersécurité.

Elles ont été mises au point par un groupe mixte d’experts issus du continent, mais aussi de l’international. « L’Afrique a franchi d’importantes étapes dans le développement de son infrastructure Internet au cours de l’année passée. Cependant, Internet ne fournira les bénéfices espérés que si nous pouvons lui faire confiance », s’est réjoui le directeur du bureau régional pour l’Afrique d’Internet Society. Dawit Bekele a par ailleurs conseillé la prudence : « De récentes expériences nous ont montré que l’Afrique n’est pas à l’abri de cyberattaques et d’autres menaces en matière de sécurité. Ces directives, développées en collaboration avec la Commission de l’Union africaine, aideront les pays africains à mettre en œuvre des mesures nécessaires pour renforcer la sécurité de leur infrastructure Internet ».

Moctar Yeday, le responsable du département de la société de l’information de l’Union Africaine s’est aussi félicité de la publication du document, « une importante réussite qui arrive au moment opportun, au vu des nouveaux défis en matière de sécurité qui touchent le cyberespace ». Il a promis que la Commission de l’Union Africaine « poursuivra son partenariat avec l’Internet Society sur un deuxième ensemble de directives destinées à la protection des données personnelles en Afrique ». A y regarder de très près, c’est une collaboration qui se justifie à plusieurs égards en un temps où la coopération en matière de cybersécurité est plus que jamais préconisée par les experts et les décideurs. Les menaces sont d’une ampleur telle que, pour la seule année 2016, l’un des leaders dans le domaine à l’échelle mondiale, Symantec, a détecté 24 millions d’incidents liés à des logiciels malveillants visant l’Afrique, sans compter les attaques au quotidien qui ne sont presque jamais médiatisées.

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