Capitaliser sur les innovations issues du paiement mobile pour inventer de nouveaux services financiers ; s’appuyer sur le digital pour insuffler une nouvelle dynamique au secteur agricole ; accentuer la formation au codage informatique pour déclencher le pouvoir de créativité chez les jeunes ; dématérialiser les procédures et documents administratifs pour fournir un service public moderne et lutter contre la corruption ; transformer les entreprises pour comprendre le parcours client, au risque d’accuser à nouveau du retard dans le numérique. Un domaine où la jeunesse africaine fait preuve d’un savoir-faire technique avéré pour développer des produits à même d’affronter sans complexe la concurrence internationale.
Pour l’Afrique, les enjeux de la transformation digitale sont là. Aussi, le magazine panafricain spécialisé sur les TIC, CIO Mag, a-t-il identifié cinq raisons fondamentales de faire de la transformation digitale, la clé de l’émergence africaine.
(CIO Mag) – Les Africains trouvent formidable l’impact des Technologies de l’information et de la communication (TIC) sur leur mode de vie. A l’instar des pays dits développés, le digital s’impose sur le continent comme un précieux domaine de création de valeur ajoutée. Aujourd’hui, aucun Etat africain ne peut se permettre de négliger le potentiel de ce secteur. Cependant, les années passent et les dividendes du numérique tardent à se faire ressentir au sein de la population. En cause, la non-appropriation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans plusieurs secteurs d’activité.
L’Agriculture, secteur prédominant de l’économie africaine, est toujours en difficulté. De nombreux facteurs tels que l’absence d’informations fiables sur la productivité et la dégradation du couvert forestier figurent parmi les plus graves menaces sur la sécurité alimentaire. Que dire de la lutte contre la corruption et la fraude ? Personne ne s’avisera à déclarer qu’elle porte des fruits avec une Administration aux habitudes qualifiées, à tort ou à raison, de « moyenâgeuses » : celui qui est en poste c’est le chef, et celui qui vient à lui, l’usager, doit se soumettre à son bon vouloir. Héritée de la colonisation, cette mentalité n’a pas encore fait sa mue pour laisser l’Administration jouer pleinement son rôle qui est de fournir un service public moderne, davantage et mieux au service des populations et des entreprises, pour les libérer des tracasseries et paperasseries inutiles afin de les rendre plus productives et plus performantes.
Les universités et grandes écoles ploient sous le nombre élevé d’étudiants. Chaque année académique s’ouvre avec son cortège de bacheliers qui vient augmenter la pression sociale sur les infrastructures universitaires. Ce qui amenuise les efforts des enseignants pour hisser la formation vers des standards internationaux. À cela s’ajoute le faible niveau de formation de la jeunesse africaine dans le langage informatique. Dans cette ère digitale où l’alphabétisation va au-delà de l’écriture et des connaissances numériques élémentaires (savoir comment utiliser un ordinateur), seulement 1% des enfants africains quitte l’école avec des compétences de base en programmation. Difficile dans ces conditions de pourvoir les postes vacants avec des collaborateurs qui possèdent les compétences numériques adéquates et de soutenir la croissance du continent où la météo annonce, pourtant, un soleil au zénith : 5% cette année (avec des tendances qui vont se renforcer les années à venir) alors que l’économie mondiale continue de souffrir.
Mais ce n’est pas tout, puisque dans le secteur économique, l’enthousiasme des entrepreneurs est vite refroidi par l’absence d’instruments adaptés au financement de leurs projets à l’amorçage, c’est-à-dire en début d’activité. En Afrique, neuf startups sur dix meurent sans avoir pu bénéficier d’un accompagnement quelconque pour se développer. D’autres sont obligés d’aller se faire valoir hors du continent où leurs talents sont souvent reconnus et exploités à bon escient. Et dire que le coaching et le financement de ces entrepreneurs par des modèles innovants résolument tournés vers la maîtrise du digital, leviers incontournables en ce début de XXIème siècle, peut favoriser la transformation de ces startups en de véritables PME africaines. Avec à la clé, l’émergence de nouveaux métiers et la création de milliers d’emplois. Gage du cercle vertueux indispensable à toute économie pérenne.
Pour tout dire, la croissance du continent ne profite pas pleinement des opportunités de progrès offertes par le numérique. Pourtant, le rapport 2015 de l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur les avancées du développement numérique dans le monde indique que l’accès aux TIC, leur utilisation et les compétences qui y sont liées sont en progression constante partout. Y compris en Afrique. En effet, les 167 pays pris en compte dans l’Indice de développement des TIC (IDI), établi par l’UIT, ont tous vu leur indice IDI augmenter entre 2010 et 2015. Des statistiques qui viennent conforter les spécialistes dans l’idée que l’Afrique doit aller encore plus loin et faire du numérique, le fer de lance de son développement. Dans cette perspective, la prochaine étape, selon les spécialistes, serait donc de faire du couple informatique et télécommunications une véritable source de transformation digitale pour tous les secteurs d’activités, afin d’offrir à la génération future des conditions de vie modernes.
L’enjeu est de taille. Mais l’Afrique peut-elle se permettre le luxe de rater le train de la révolution informatique et continuer à se prélasser dans le wagon de la consommation ? L’Afrique peut-elle réaliser ses propres solutions de TIC ? Relever le challenge de la transformation digitale sur tous les fronts (éducation, économie, finance, énergie, transport, santé, administration, agriculture, etc.), voilà le nouveau défi, le cap à fixer vers une économie numérique qui va fondamentalement changer le monde.
S’appuyer sur le digital pour insuffler une nouvelle dynamique au secteur agricole
Identifiées dans tous les Etats (ou presque), et depuis des décennies, comme un secteur prioritaire, les TIC continuent de démontrer leur impact dans tous les domaines, même dans le domaine agricole où des politiques avant-gardistes favorisent le développement d’une agriculture moderne. Incarnés par le vocable e-Agriculture, des systèmes intégrés d’information permettent aujourd’hui de constituer une plateforme nationale pour le pilotage de la filière agricole, en passant d’une information qui facilite l’apprentissage et améliore les techniques de production agricoles à une information qui simplifie la prise de décision à travers les TIC.
Soutenu par des infrastructures VSAT, une gamme d’équipements à la pointe du progrès (PC, smartphones, serveurs, GPS, tablettes, réseaux LAN, VoIP, etc.), ainsi qu’une pénétration toujours croissante de la téléphonie mobile, (41% de la population africaine utilise un téléphone portable), un projet e-Agriculture peut également conduire à la mise en place d’un système d’information contribuant à la transparence des échanges sur les marchés agricoles, à la gestion durable des forages, à sonder les populations, afin de connaître les difficultés et les besoins liés au développement de leur localité (comme c’est le cas avec le projet AgriPME au Togo), ou à la création d’un Observatoire agro-météorologique (OAM). Promu par le Fonds des nations unies pour l’alimentation (FAO), celui-ci apporte une réponse idoine aux préoccupations du secteur agricole, en termes de gestion des risques climatiques. En somme, il s’agit là de s’appuyer sur le digital pour insuffler une nouvelle dynamique à ce secteur, afin d’aboutir à une agriculture performante capable d’assurer une sécurité alimentaire durable.
L’alphabétisation informatique pour déclencher le pouvoir de créativité chez les jeunes
Le digital est le domaine où la créativité est sans frontières, les observateurs ne le diront jamais assez. Les pays industrialisés l’ont démontré avec l’enseignement à distance dont certains aspects tels que le télé-enseignement ou l’accès via internet à la formation, ont permis d’encadrer la masse d’étudiants qui frappe chaque année aux portes des universités et des grandes écoles. Permettre aux étudiants de prendre leurs cours en ligne depuis leurs domiciles est donc le défi à relever pour chaque Etat africain, afin de crédibiliser la formation et permettre à ces jeunes de suivre les cours vu que les universités publiques n’ont plus la capacité de les accueillir tous. Dans une logique d’efficience et de performance, l’enseignement à distance doit être soutenu par des projets visant à doter les étudiants, le corps enseignant et l’administration universitaire en équipements informatiques de dernière génération et d’une connexion internet haut débit accessibles à des coûts abordables.
L’intégration généralisée des TIC dans les pratiques académiques et pédagogiques doit également aboutir à une jeunesse formée de façon professionnelle aux logiciels de programmation informatique. Plus qu’une exigence de la société de l’information, l’alphabétisation de base de la prochaine génération en codage informatique est un prérequis pour renforcer le capital humain de l’Afrique. Une introduction au codage permettra de réduire l’écart des compétences, en responsabilisant les jeunes à réussir leur carrière et en équipant les entreprises pour une croissance durable. En outre, la formation en programmation informatique va déclencher le pouvoir de créativité qui sommeille chez les jeunes et en faire des développeurs de talents, dotant ainsi l’Afrique de compétences nécessaires pour installer sur le continent une performante industrie de la sous-traitance dans le développement de logiciels qui semble jusque-là la chasse-gardée des Indiens, des Chinois et des Vietnamiens. L’ambition, c’est de faire évoluer l’Afrique vers les salles de machines afin de se faire une place sur l’étendard de la transformation du monde.
Capitaliser sur les innovations issues du paiement mobile pour inventer de nouveaux services financiers
Le secteur bancaire africain est l’un des plus dynamiques. Mais la bonne santé du marché du eBanking présente à la vue des observateurs plus de profit pour les opérateurs télécoms qui semblent imposer leurs produits (e-paiement, transfert d’argent en ligne, règlement de factures en ligne, inscription en ligne) aux banquiers. Or pour les banques africaines, l’intégration de ce type d’offres au sein de leurs stratégies de développement des moyens de paiement est incontournable. Non seulement parce que l’Afrique, et particulièrement l’Afrique subsaharienne, est l’une des régions du monde les plus actives au niveau des offres de m-paiement. Mais aussi parce que les prédictions dans le domaine de la bancarisation annonce une croissance des besoins en services financiers au sein de la population. Les perspectives sont bonnes. Mais quelles stratégies les banques doivent-elles adopter pour cueillir au bond tous les avantages des transactions financières en ligne et faire de ce nouvel usage de paiement une véritable source de croissance ? De cette interrogation découle, bien évidemment, plusieurs défis : s’approprier le digital pour réinventer la relation Banque/entreprises qui figure parmi les premières activités applicatives d’une banque ; capitaliser sur les innovations issues du paiement mobile pour créer de nouveaux services financiers tels que la FinTech qui permet à un entrepreneur local de faire financer en ligne son projet par des investisseurs se trouvant dans d’autres pays.
Une raison parmi tant d’autres qui justifie la nécessité de relever ces défis : la réduction annoncée du nombre d’emplois dans le secteur bancaire dans les quinze prochaines années. Selon une étude de l’Union européenne (UE), plus de 2 millions d’emplois seront supprimés dans les banques, précisément au niveau des opérations de caisse et de la relation client du fait de l’activisme des FinTech et des opérateurs télécoms. C’est donc peu de dire que les établissements financiers ont tout intérêt à investir dans l’eBanking et dans une stratégie tournée autour de l’innovation et l’accès aux services bancaires pour tous.
Pour les spécialistes, les enjeux de la transformation digitale des banques sont également motivés par les besoins du commerce international. Une enquête de Sage au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) révèle que 82% des entreprises de cette zone commercent ou prévoient de le faire avec l’Europe. 77% d’entre elles ont des relations commerciales avec d’autres entreprises de la même sous-région. Pour améliorer leur compétitivité mais également favoriser les échanges entre l’Afrique, l’Europe et le reste du monde, les banques africaines ont intérêt à adopter les normes internationales pour les messages financiers, ouvrant la voie à des schémas d’unification ou d’harmonisation des transactions sur des socles techniques internationaux.
Pour les experts, le processus de transformation digitale des banques est également motivé par les besoins du commerce international. Une enquête de Sage au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) révèle que 77% des entreprises de cette zone ont des relations commerciales avec d’autres entreprises de la même sous-région. Pour améliorer leur compétitivité mais également favoriser les échanges interafricains et extra-africains, les banques africaines doivent adopter les normes internationales concernant les messages financiers, ouvrant la voie à des schémas d’unification ou d’harmonisation des transactions sur des socles techniques internationaux.
Dématérialiser les procédures et documents administratifs pour améliorer l’efficacité des entreprises
Rares sont les Etats africains où un usager de l’Administration publique peut lui-même opérer à partir de son domicile ou de son bureau, la demande d’un document administratif et pouvoir l’imprimer ou le réceptionner dans l’agence postale la plus proche ; le cachet postal faisant ici foi et donnant une valeur probante au document reçu. Pourquoi accroître l’usage des TIC par les agents ou favoriser la pénétration du numérique au sein de la population si c’est pour en bafouer les conséquences logiques quand elles doivent permettre un meilleur service public ?
Dans tous les cas, l’Afrique n’a plus d’alternatives. Jusqu’en 2015, aucune nation du continent ne figurait dans le “Top 20 des Pays de l’E-Government Development Index” ni dans celui des pays de l’indice des services en ligne (OSI) (Département des Affaires économiques et sociales des Nations Unies – UNDESA). L’intégration des TIC dans la plus part des Administrations publiques africaines ayant consisté jusque-là à donner l’importance à la communication entre l’Administration et les usagers, ce qu’il reste donc à faire, c’est de permettre aux usagers de « consommer » les services administratifs via le numérique. Pour y parvenir, les experts recommandent d’informatiser le backoffice. C’est-à-dire dématérialiser l’ensemble des documents et procédures administratives. But de la manœuvre : constituer une base de données dans le système d’information de chaque ministère et de chaque service public. Seconde étape de la transformation digitale : réussir l’interopérabilité entre Administrations et ouvrir les systèmes d’information aux différents acteurs de la chaîne de valeur ainsi qu’aux citoyens. C’est dans cette perspective, affirme les spécialistes, qu’un Gabonais résidant au Sénégal pourra commander à distance son extrait d’acte de naissance et le recevoir en l’espace d’une semaine via l’agence postale la plus proche de son domicile sans être obligé de prendre l’avion, venir au Gabon pour pouvoir retirer ledit document. Cela se fait déjà au Maroc, et c’est là, la vraie transformation digitale, assure les expert-métiers.
En plus, la dématérialisation des documents et des process a ceci d’avantageux qu’elle permet de lutter contre la corruption, les passe-droits et conduit à l’objectif zéro papier. Nous pourrions aussi parler des affaires de fausses identités mises à jour dans le domaine du sport grâce notamment aux TIC. Un Etat ne peut plus exiger des citoyens des documents qu’il produit lui-même et qu’il est censé détenir. Ne parlons même pas des autres bénéfices liés à la cyber administration comme ceux générés par le Système intégré de gestion des fonctionnaires et/ou agents de l’Etat (SIGFAE), dont la mise en œuvre en Côte d’Ivoire a permis une meilleure gestion de l’effectif et de la masse salariale de l’Etat. En prime, une économie d’au moins 30 milliards de FCFA réalisée entre 2011 et 2013. En Algérie, la généralisation de l’utilisation des TIC, autrement dit l’e-Administration, permettra à l’état d’économiser deux milliards de dinars par an.
Il y a aussi l’automatisation des procédures administratives au niveau des institutions. Expérimentée au Parlement du Maroc sous la marque e-Parlement, celle-ci a pour conséquence, d’une part la réduction de la consommation de papier et d’autre part, la mise à disposition d’espaces virtuels pour faire travailler les institutions dans la transparence, l’efficacité et la responsabilité. Autre avantage, la participation citoyenne en facilitant les échanges avec la population. La digitalisation d’une administration facilite également l’utilisation des moyens de paiement électroniques pour régler les frais d’accès à certains services publics. Le cas du Rwanda maintes fois cité en exemple ne mérite-t-il pas d’être dupliqué dans d’autres pays ?
Dans tous les cas, le continent gagnerait à utiliser le digital pour transformer et réformer le secteur public pour améliorer les interactions entre les différents acteurs économiques. Une croissance de 10% du taux de pénétration des TIC dans une économie se traduit par une hausse du PNB de 1 à 2 points.
Transformer les entreprises pour mieux comprendre le parcours client
Dans cette ère digitale portée par le Cloud, les objets connectés, le Big Data, les réseaux sociaux et la mobilité, 70% des décisions d’achat sont déjà prises par le client avant même de rencontrer le commercial de la société. Parce que via le Big Data, il a une source d’informations énorme. Il peut consulter en ligne pour s’informer sur la qualité des produits qu’il veut acheter. Le défi pour les entreprises, c’est justement de suivre cette réalité-là. Pour les experts, cela implique la transformation digitale des procédures, des processus et des pratiques pour, d’une part, comprendre le parcours client (c’est-à-dire ce que le client a dans la tête), et d’autre part, être attractive.
Mais la grande problématique de cette transformation digitale, c’est que le Cloud, les objets connectés, le Big Data, les réseaux sociaux et la mobilité sont des systèmes d’information dynamiques, instables et écrasants. Pourtant, ces systèmes doivent interagir avec l’historique de l’entreprise, avec un existant qui ne change pas du jour au lendemain. Le challenge de la transformation digitale est donc défini : être très agile pour répondre aux évolutions des systèmes d’engagement (les objets connectés, le Big Data, les réseaux sociaux et la mobilité) qui bougent par rapport à la culture. C’est dire que pour réussir la transformation digitale, il faut, selon les expert-métiers, maîtriser l’existant : le parc informatique, le système d’information, les process, les interactions pour pouvoir changer sans risque. Car il ne faut pas l’oublier : selon des statistiques, 60% des projets de transformation digitale ne réussissent pas à cause de la non-maîtrise de l’existant, de l’absence de gestion des risques et de gestion du changement. Le gaspillage numérique reste donc un problème à résoudre.
Certes, les entreprises africaines ont beaucoup à perdre mais encore beaucoup plus à gagner en digitalisant toute la chaîne de valeur : produits/services, relations fournisseurs, relations clients et opérations. De l’avis d’experts, cela a pour conséquences : une maturité par rapport à la connaissance des besoins de l’entreprise ; une excellence opérationnelle ; une vue 360° sur la clientèle ; une recherche efficace des prospects ; une connaissance approfondie des niches ; une augmentation des ventes et un meilleur suivi de l’atteinte des résultats.
Selon eux, les entreprises qui ont opéré leur transformation digitale sont devenues plus compétitives que celles qui ne s’y sont pas engagées.
En clair, les défis qui se présentent à l’Afrique pour atteindre le cap de l’émergence sont importants et passent préalablement par une émergence au plan numérique. « Le numérique est une chance pour les pays Africains de rattraper plus rapidement le retard qu’ils accusent sur le reste du monde », enchérissent les décideurs politiques. Mais encore faut-il pouvoir tout mettre en œuvre pour saisir cette formidable opportunité.
Le Digital African Tour 2017 (#DAT2017)
C’est dans cette optique que CIO Mag, magazine de la communauté des IT managers africains s’est donné pour ambition de soutenir toutes les initiatives allant dans ce sens, en organisant le premier Digital African Tour (#DAT2017). Un Tour d’Afrique en 10 étapes, 10 sommets internationaux pour promouvoir les meilleures pratiques en matière de transformation digitale.
L’Afrique, aux dires des plus grands experts, est le continent dont la croissance s’affichera forte pour les 20 ans à venir, sous réserve qu’elle mette l’accent sur les TIC, et sur la transformation digitale.
David GUEYE
Anselme AKÉKO