(CIO Mag) – Le monde ne s’est pas encore remis des affres de WannaCry – cyberattaque massive ayant fait plus de 300.000 victimes il y a quelques semaines à travers 150 pays – et le voilà à nouveau confronté à une attaque informatique de visée planétaire. Celle-ci touche en ce moment même des entreprises, banques et institutions européennes, rapportent plusieurs médias occidentaux. Qui citent l’industriel français Saint-Gobain, le fournisseur d’électricité et l’aéroport de la République d’Ukraine, ainsi que le port de Zeebruges, en Belgique, et le pétrolier russe Rosneft.
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A cette liste noire se sont rajoutés, hier en fin d’après-midi, les laboratoires Merck des Etats-unis, le groupe publicitaire WPP au Royaume-Uni et la compagnie maritime danoise Maersk. Signe de la gravité de cette attaque, l’intrusion dans les ordinateurs mesurant la radioactivité sur le site russe de Tchernobyl, obligeant le système de gestion à basculer en mode manuel.
Selon plusieurs sources, des coupures d’électricité sont indiquées dans des entreprises en Europe, alors que des enquêtes sont en cours pour déterminer l’origine de cette nouvelle cyberattaque au ransomware.
A en croire des chercheurs de ProofPoint, une société de sécurité informatique qui avait découvert une nouvelle attaque liée au rançongiciel WannaCry appelée AdylKuzz, tout indiquait que la vaste cyberattaque qui a paralysé plusieurs établissements sanitaires et bancaires au mois de mai allait se répéter. Le rançongiciel WannaCry, rappelons-le, utilisait de manière furtive des outils de piratage, qui se sont échappés de la NSA, et des failles dans Windows.
A. A