Les journaux, qui font des réseaux sociaux leurs sources d’information, ont été interpellés par Philippe Mvouo, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication du Congo.
(CIO Mag) – Cette communication avait valeur de rappel à l’ordre aux journalistes de la presse écrite qui excellent dans la publication des Fake news (fausses nouvelles) déversées sur les réseaux sociaux. Phillippe Mvouo, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, a condamné avec la dernière énergie cette façon de faire.
Les réseaux sociaux rendent la circulation de l’information plus fluide. Leur usage n’est pas mauvais en soi. Ce sont les informations mensongères collectées sur ces sites et publiées dans certains journaux de la place qui heurtent les organes de contrôle et de surveillance. Les journalistes ne prenant pas la peine de vérifier l’authenticité des informations collectées.
Si la presse audiovisuelle reste dans les normes par le respect des règles professionnelles, la presse écrite, par contre, passe pour la plupart par la diffamation. Certains journaux travaillent dans la fabrication de l’information dans le seul but de nuire, déstabiliser, déséquilibrer, violer les consciences et intoxiquer l’opinion nationale à des fins inavouées.
Formation des journalistes
Au regard de toutes ces déviances qui n’honorent pas la presse écrite, Philippe Mvouo a réitéré son engagement auprès des responsables des medias à assainir le secteur pour bien servir l’Etat et accompagner la démocratie dans la promotion de ces valeurs. Les journalistes et professionnels des medias qui ont pris part à cette communication ont fait des propositions, telles que la formation des journalistes, l’accès à l’information et l’organisation des rédactions.
Pross Ferdy, Congo Brazzaville