(CIO Mag) – Annoncée lors de la 8ème édition du Forum africain sur l’appairage et l’interconnexion (AfPIF) tenu en août 2017 à Abidjan, l’ambition de MainOne, d’étendre son câble sous-marin à la Côte d’Ivoire, afin de dynamiser le trafic local et régional et faire baisser le coût d’accès à internet, est en passe de se réaliser. Fournisseur de services de télécommunication et de solutions réseaux basé au Nigéria, MainOne a obtenu, mi-avril 2018, la licence C1B qui l’autorise à débarquer son câble sous-marin transatlantique en Côte d’Ivoire et y construire, à compter de juin 2018, une infrastructure numérique libre pour renforcer la connectivité du pays. Le projet nécessitera un investissement de près de 20 millions de dollars, environ 10 milliards de Fcfa. Et l’accent, apprend-on, sera mis sur la fourniture de services de connectivité de gros.
Quatrième câble sous-marin
Ce qui permettra à la plus grande économie de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de s’équiper d’un quatrième câble sous-marin. Gage d’une connectivité internationale améliorée, de la démocratisation des offres et opportunités sur le marché national mais pas seulement. Les bénéfices des infrastructures de transmission de l’opérateur nigérian s’élargiront à tous les utilisateurs de la région en réduisant la bande passante dans les pays voisins.
En investissant et en encourageant l’écosystème des affaires en Côte d’Ivoire et dans la zone Afrique de l’Ouest, les dirigeants de MainOne souhaitent contribuer à la productivité et l’efficacité des entreprises par des solutions numériques à valeur ajoutée.
« Le dynamisme de l’économie nationale et le développement accéléré de l’économie numérique en Côte d’Ivoire ainsi que ses dirigeants régionaux en font une plaque tournante naturelle pour la région ouest-africaine et ont guidé la décision de MainOne d’investir en Côte d’Ivoire », a déclaré Funke Opeke, directeur général de MainOne.
Entreprise qui exploite un système de câble sous-marin international de 100G garantissant une connectivité fiable pour répondre à la demande croissante de services numérique dans dix Etats : Nigéria, Ghana, Burkina Faso, Togo, Cameroun, Bénin, Niger, Sénégal, Tchad et Côte d’Ivoire.