(CIO Mag) – L’enquête pour faire la lumière sur le piratage présumé de la dernière campagne présidentielle aux Etats-Unis avance. Le procureur spécial Robert Muller en charge du dossier a inculpé vendredi 12 agents du renseignement russe pour s’être illégalement introduits dans les ordinateurs du parti démocrate. C’est dire que l’enquête touche l’armée russe de près. Les inculpés sont accusés d’avoir conduit “des opérations informatiques de grande envergure” entre mars et novembre 2016 pour s’introduire dans des ordinateurs de la formation politique de Hillary Clinton pour peser sur le cours de l’élection.
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Toutefois, aucune preuve formelle n’a encore été apportée en ce qui concerne l’impact réel de ces “intruisions”. Une annonce qui vient à quelques 48 heures de la rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Le Kremlin, de son côté, n’a pas tardé à réagir, dénonçant de simples allégations visant à salir la Russie. L’équipe du président américain a, elle, toujours regretté une chasse aux sorcières menée par le FBI “à la solde des démocrates” pour salir le successeur de Barack Obama dont l’élection a été entourée de beaucoup de soupçons nés de la polémique autour des e-mails de Hillary Clinton, battue à la dernière présidentielle.
Elimane