(CIO Mag) – « Avec ce projet ambitieux et moderne, le Sénégal disposera de l’un des systèmes les plus modernes et les plus fiables au monde, adossés à des supports numériques permettant une meilleure gestion des données liées aux véhicules et aux conducteurs », a précisé le Président de la République Macky Sall lors de la cérémonie de lancement du Cap Karaange.
Aujourd’hui, la digitalisation du service public devient une préoccupation. Elle est partie pour régler un besoin des usagers.
Cette transformation digitale des différents secteurs d’activité bénéficie du soutien de l’Agence de l’Informatique de l’Etat. Dans sa volonté de modernisation et pour s’adapter aux évolutions technologiques, l’Administration sénégalaise s’appuie essentiellement sur l’ADIE.
Ce projet Cap Karaange qui vient révolutionner le secteur du transport en dématérialisant les titres de transport, est une occasion pour le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, à travers la Direction des Transports routiers, de solliciter l’ADIE pour réussir cette digitalisation.
Sur le terrain l’ADIE dispose d’un réseau de fibre optique sur tout le territoire ; elle a interconnecté le centre de production de Hann, elle a également interconnecté les sites de la Direction des Transports routiers situés à la Foire et la gare des Baux maraichers.
En outre, dans le cadre du projet large bande, différents bâtiments de la direction des transports routiers ont été connectés. Ce sont, entre autres, pour Dakar le bâtiment situé à Hann mariste, le bureau régional des Transports routiers. Les bureaux régionaux des transports routiers de Diourbel, Fatick, Kaolack, Kolda, Saint-Louis, Thiès et Ziguinchor disposent d’une connexion.
L’ADIE accompagne la direction des Transports routiers pour l’acquisition de certificats de sécurité. De plus, l’Agence de l’informatique de l’Etat va héberger la réplique (backup) de la plateforme dans son centre de ressources.
Ce qui va changer dans ces titres de transport
L’objectif, selon le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Abdoulaye Daouda Diallo, est de « réduire durablement les accidents de la circulation qui se chiffrent à deux morts par jour ».
Ce système va permettre d’aboutir à une bonne gestion de l’identité des titulaires de permis de conduire et un enregistrement rigoureux des véhicules en circulation. Il sera d’un apport considérable dans la lutte contre les fraudes liées à la non-sécurisation des supports utilisés et le défaut d’interconnexion des différents acteurs, à l’absence d’un dispositif de centralisation et de vérification de l’intégrité des données.
Joe Marone, Dakar