(CIO Mag) – Les employés de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) se montrent plus que jamais décidés à obtenir gain de cause auprès des autorités. Après le mot d’ordre de grève de 48 heures décrété dernièrement, ces travailleurs affiliés au Syndicat national des professionnels des professionnels et de la communication du Sénégal (SINPICS) ont reconduit le même appel ce mercredi à Dakar. Visiblement, le ministre de la Communication, Abdoulaye Bibi Baldé, qui devrait se concerter avec son homologue des finances sur la plateforme revendicative tarde encore à réagir.
“A l’expiration de ce quatrième mot d’ordre, l’APS sera resté douze jours sans fonctionner. Une situation qui inquiète les acteurs des médias et les professionnels de la presse, présents à travers leurs différentes structures, lors de la journée nationale de mobilisation, d’action et de solidarité”, souligne la section SYNPICS de l’Agence de Presse Sénégalaise qui s’est réunie aujourd’hui en assemblée générale pour l’évaluation du mouvement de grève.
Dans un communiqué, les travailleurs, “sous la bannière du SYNPICS national, exhortent les autorités en charge du secteur des médias à s’en tenir aux instructions reçues du Chef de l’Etat depuis le mois de janvier dernier, relatif à “l’accélération du processus du processus de modernisation de l’APS” non sans menacer qu’à “l’expiration de ce quatrième mot d’ordre de grève, les travailleurs de l’APS entendent enclencher le troisième palier de leur plan d’action”.
Au nombre des revendications mises sur la table du ministère de la communication, des télécommunications, des postes et de l’économie numérique, il y a la prise immédiate des mesures d’ajustement budgétaire pour un retour du service à la normale, l’effectivité de la restructuration ordonnée par le président de la République depuis janvier et non suivie d’effet, avant 2019, année qui va consacrer les 60 ans d’existence de l’Agence de Presse Sénégalaise.
Elimane, Dakar